vendredi 21 décembre 2018

Photos de dames avec Bijoux en 1900



A propos de mon article sur Eugene  Feuillâtre:

https://www.richardjeanjacques.com/2018/12/eugene-feuillatre-un-joaillier-un-grand.html

je voulais trouver des photos de dames enbijoutées, enbagouzées,  pour illustrer l'époque 1900....et je n en ai pas trouvé!!



 Je n'ai trouvé que des  demies mondaines , des cocottes, Lucie Gérard par exemple
GÉRARD, Lucie SIP. 97-6. Photo Reutlinger.jpg



Des actrices comme la belle Otero (de tres bon rapport pour les joailliers



Suzanne Derval


Lucy Gerard Naissance  2 juin 1872 Lyon Décès 1941


Des Reines évidemment ici Victoria


La Reine d Italie

Mais de grandes dames de la bourgeoisie ou de familles fortunées , je n ai pas trouvé
Alors si vous pouvez nous aider?????

JJ Richard: richard.jean jacques@gmail.com


Les objets de vertu

Michelle, me demande
N’oubliez pas de me dire ce que sont « les objets de la Vertu », pour le cas où j’en manquerais !!




Une belle exposition au Musée Cognacq Jay avait eu lieu en 2011
Chefs-d’œuvre de l’orfèvrerie, en or, enrichis de pierres dures ou précieuses, d’émail, de porcelaine, d’ivoire ou de nacre… étaient dès le XVIIIe siècle l’objet d’orgueil et de convoitise Leur forme était parfois étrange, prenant l’apparence d’un dromadaire, d’un tatou, d’une jambe, d’une tête, d’un violoncelle… Leur usage, participant aux rituels de la vie quotidienne, témoigne des pratiques de la sociabilité au Siècle des Lumières : le tabac, les modes cosmétiques, le jeu…
L’origine de cette expression reste quelque peu mystérieuse. Un orfèvre, appelé « vertue » leur aurait donné son nom à moins qu’il ne s’agisse des « vertueux », artisans et artistes ayant quitté la France après la révocation de l’édit de Nantes, pour ne pas renier leur religion. Le XVIIIe siècle parle de tabatières mais d’autres bibelots ont été fabriqués pour une riche clientèle. Nous découvrons des boîtes à mouches, des boîtes à bonbons, des étuis à cire, des boîtes à portraits,…




les secrets de leur fabrication sont dévoilés : techniques de l’orfèvrerie pure, associée à celles de la joaillerie, sculpture et gravure sur pierres dures (jade, agate, etc.), miniatures sur ivoire, sur porcelaine, en émail ou en vernis Martin… leur usage expliqué, notamment au moyen de gravures et de tableaux, empruntés dans les grandes institutions parisiennes.


l' objet de vertu dans lequel la vertu est destinée à suggérer des matériaux riches et un niveau supérieur de finition et de finition raffinées, et exclurait généralement les objets ayant une fonction pratique, en se limitant aux "pièces de collection". qui sont purement décoratifs. Les objets de vertu reflètent l'esthétique raréfiée et la consommation évidente caractéristiques de l'art de la cour, qu'il s'agisse des ducs de Bourgogne de la fin du Moyen Âge , des empereurs moghols ou des Ming et plus tard de la Chine impériale. Les exemples pourraient être invoqués de l' Antiquité et, tandis que la production avant la Première Guerre mondiale dePeter Carl Fabergé , incarné par les célèbres œufs Fabergé , fabriqués à la manière de véritables œufs de Pâques , mais utilisant des métaux précieux et des pierres précieuses plutôt que des matériaux plus banals, sont des exemples tardifs d' objets de vertu . Un terme comparable qui apparaît dans les catalogues de vente français des XVIIIe et XIXe siècles [bien qu’il soit maintenant moins utilisé, est objets de curiosité , "objets de curiosité" maintenant dévolus à la curiosité moins valorisée . Donner des détails fin morceaux d'affichage Renaissance en argent qui incorporent des éléments organiques tels que les autruches œufs, les noix du coco de mer et des coquillages de mer sont regroupés en un volume, publié en 1991, « Les de curiosités » dans les catalogues de la Waddesdon Bequest au British Museum



dimanche 16 décembre 2018

Des nouvelles de vieux amis à Montréal

Des nouvelles d un de mes tous premiers lecteurs, il y a 9-10 ans  alors prenez le temps de lire!!



Joyeuses fêtes! 
J’espère que vous allez bien et que vous vous gardez au chaud en cette saison grise et froide!

Cela fait longtemps que vous n’avez pas de nos nouvelles, mais cela ne veut pas dire qu’on est au repos ici chez SERAFINO joailliers. En fait, nous étions très occupés à repenser, restructurer et bouger notre entreprise dans un espace plus grand, tant physiquement que métaphoriquement ! Il y a tellement de choses à vous raconter que je ne sais pas par où commencer... bon, on va débuter par ce qui se passe maintenant et je vais vous illustrer quelques événements des années passées.

2018
Notre nouveau site Web avec boutique est finalement en ligne ! Si vous avez encore des achats à faire pour les fêtes, jetez-y un coup d'œil, peut-être vous y trouverez des idées.
Cliquez ici pour voir la vidéo dans les coulisses de la séance photo que nous avons réalisée pour notre site Web.
Nous sommes en train de compléter nos collections Corindia et Sarabande. Les nouvelles pièces seront ajoutées au site web progressivement au cours du mois prochain. Alors, suivez nos progrès et faites-nous part de vos commentaires, quelles qu’elles soient; une virgule manquante, le choix d’une couleur ou « WOW j’adore », nous aimerions vraiment avoir votre opinion.
Notre fils Lorenzo a décidé de suivre nos pas et il est en train d’obtenir son diplôme de joaillier. Il a commencé, il y a quelques années avec un cours de conception 3D et il est désormais devenu une partie indispensable de l’équipe SERAFINO. Il est une bouffée d’air frais, le lien entre la génération X et la génération Z, nos futurs clients.
2017
SERAFINO joailliers fait une exposition solo à Rome, dans la galerie renommée Myday byday.
2016
SERAFINO joailliers déménage dans un bel espace situé au 8e étage du 620 rue Cathcart dans le quartier de la bijouterie à Montréal. Nous disposons ici d’un studio spacieux, d’un bureau paisible pour rencontrer des clients et discuter de leurs projets, ainsi que d’une salle d’exposition. Travailler ici est un vrai plaisir. Plus besoin de fouiller dans des piles de plateaux à bijoux et des paquets de documents empilés sur mes genoux pendant que je fais mon travail de bureau !
Lors de l’exposition « Passée, Présent et Futur », la Ville de Montréal a acheté la bague UNDA pour sa collection d’art. Cette bague a été développée par Antonio et son élève Ron Crawford dans le cadre d’un projet dans lequel des étudiants et des enseignants de l’école de joaillerie de Montréal ont collaboré en duo pour créer une nouvelle collection.

Bague UNDA en or rose 14 ct  sertie de péridots.
Il y aurait tellement plus à vous raconter... si ça vous dit, venez nous rendre visite et on se rattrapera. En fait, en 2019, nous célébrerons notre 20e anniversaire au Canada en tant que famille et en tant qu’entreprise. Pour cette occasion (la date est encore à définir) vous serez nos invités pour un verre de bulles et des petits bouchés.

Entre temps, nous vous souhaitons tous un joyeux temps des fêtes et une bonne nouvelle année! 
Au plaisir de vous revoir tous très bientôt !
Annegret, Antonio et Lorenzo

mercredi 5 décembre 2018

Complément a mon article sur Charles Boutet de Monvel

Mille mercis pour cet intéressant article . Je connaissais et admire le cousin Bernard et vous m’avez fait découvrir le Charles éponyme qui lui non plus  n’est pas dénué de talent en effet . Bien a vous . V.W 




Ce mail de la part d un commissaire priseur a été écrit au sujet de mon article :
https://www.richardjeanjacques.com/2018/12/charles-boutet-de-monvel-l-un-des.html




Tous les dossiers que j ai pu consulter donnent la naissance de Charles Boutet de Monvel  en 1855 2 seulement donnaient une date de sa mort, 1913,  mais fausse aussi . Avaient ils confondu avec Louis de Boutet de Monvel mort en 1913 ???? et sa naissance est fausse aussi, même sur le site du Musée des arts décos, qui indique 1855,  il est né en 1854




L intransigeant du  24-01-1940 annonce son décès mais de plus nous apprend qu'il est mort à Nice

Cliquez pour agrandir toutes les photos


L acte de Mariage de Charles et Melle Sandoz


Et son poinçon de fabricant à façon qui date de 1900.

Un complément, des photos, dossiers????,les adresser à richard.jeanjacques@gmail.com





mardi 27 novembre 2018

Gautrait s'appelait, et s est toujours appelé: Leopold



Gautrait ne s'est jamais prénommé Lucien, mais Leopold.
Certains l' ont écrit Gautheret, Gautrais, etc, c'était Leopold Gautrait.

Leopold n'était pas un fabricant de bijoux, il était modeleur dessinateur ciseleur, et sur ce bijou qui sera vendu en décembre 2018, il est dommage qu'un "Expert" puisse certifier qu il s appelle Lucien.
Gautrait a signé la modélisation de bijoux fabriqué par Gariod (entres autres) dans un style art nouveau mais ce pendentif a été fabriqué apres 1905 c'est à partir de cette date qu il adopte ce  nouveau style, inspiré de louis XVI, guirlandes de roses, des bustes, des bouquets, des petites roses.

Il est permis de penser que la maison Vaneste avait acheté ce pendentif pour sa bijouterie de Lille, j ai bien connu cette maison et Pierre Vaneste dans les années 1960 qui était membre du Club des joailliers Français




Évelyne Possémé, conservatrice en chef Département Art nouveau / Art déco / bijoux anciens au musée des arts décoratifs l a bien précisé dans le dictionnaire international du bijou, et si souvent je peste contre les erreurs contenues dans ce dictionnaire, je ne peux que louer Madame Possémé pour sa grande culture.

J ai traité le sujet en 2015: https://www.richardjeanjacques.com/2015/02/lucien-gautrait-ou-leopold-gautrait-ou.html

Pour la petite histoire


Pierre Vaneste est a gauche de la photo avec le veston clair, a sa gauche mes parents cela date des années 1960.



Voici les membres du club des joailliers Français, il en reste encore quelques uns dont Vaneste à Lille


samedi 24 novembre 2018

Une matrice d'Estampage gravée Boucheron




Bonsoir,
Une cliente m'a remis une petite plaque en métal de 6 X 4 cm sur laquelle on voit d'un côté,  une couronne en relief surmontée d' une date : 1er janvier 1884. De part et d'autre de la couronne sont gravées les initiales : J - D en rubans.
L'autre face : 1 Jer 1882 (pour 1er janvier) un joli papillon en creux sous lequel est inscrit BOUCHERON. 
Je pense qu'il s'agit peut-être d'un moule mais n'ayant pas suffisamment de connaissances dans ce domaine, j'aimerais bien avoir votre avis.
Avec tous mes remerciements, 
Bien cordialement.
Claudette Picard 



Derrière la matrice Boucheron figure une autre matrice avec une couronne , , une date 1884, ce "resservi" de la pièce en acier est intéressant

Claudette Picard est charmante et de plus, est  installée près de Rouen ou j ai travaillé pendant 44 ans.

Ce n'est pas un moule, mais une matrice d 'estampage

L’estampage consiste  à écraser à l’aide d’un marteau-pilon (ou dans le cas des bijoux, un balancier) une plaque de métal chauffée sur un moule en relief (matrice) afin d’en reproduire la forme. 



Cliquer sur toutes les photos pour les agrandir

Voici une matrice neuve en acier, avant la gravure ou sculpture , je vous invite à visiter le site : http://www.alienor.org/publications/bijou-orfevre/estampage.php
qui m'a autorisé a publier leurs photographies , ce site des musées d'Aquitaine est très intéressant à visiter.





On retrouve les formes en acier du modèle de Claudette Picard


Voici l'emboutissage du feuille de métal chaud placé entre les deux matrices.




 Reste ce motif que détient notre amie antiquaire,  Colette Picard, il est possible que "Janvier" veuille dire que ce moule provient des établissements "Janvier" une maison qui existe toujours, elle est la depuis plus de 200 ans.


Cette matrice devait permettre à Boucheron de sortir une base qu' on pouvait agrémenter ensuite avec  des pierres de couleur ou des diamants, ou tout simplement en or



Dessin de la Maison Boucheron aux environs de 1882






mercredi 14 novembre 2018

Gustave Renault , son poinçon sur des bijoux Cartier

Manon Chevassus une de mes charmantes lectrices m'écrit

Bonsoir Monsieur, 

Je me permets de venir vers vous car lors de notre dernière discussion vous m’aviez gentiment dit de ne pas hésiter a vous contacter si j’avais une quelconque demande. 
Je me suis rendue à Genève pour les ventes aux enchères de sotheby’s et christie’s et tenter de découvrir de nouveaux bijoux et nouveaux poinçons. 
Chez Christie’s j’ai découvert sur 2 bijoux CARTIER un poinçon que je ne connais pas du tout : 
il y a comme un arc sur le coté, avec un symbole triangulaire qui surmonte la lettre R. 
Il semblerait que ce poinçon est celui de Gustave Renault. 
connaissez-vous ce fabriquant ? savez-vous s’il a travaillé pour d’autres grandes maisons que Cartier ? 

Je vous remercie pour votre aide et vous souhaite une excellente soirée. 

Sincères salutations, 

Manon 


C'est le poinçon de Gustave Renault 






Il n a exercé que dix ans ce qui permet de dater son travail sous ce poinçon.la recherche de Manon Chevassus est intéressante car Hans Nadelhoffer ne le cite pas dans son livre éminemment précieux sur Cartier.

Vever ne peut pas en parler car c'est après les époques qu il a traité

Peut être que Manon pourrait nous adresser une photo des bijoux, pour compléter nos recherches

richard.jeanjacques@gmail.com
richard@richardjeanjacques.com

jeudi 8 novembre 2018

Nouvelles d' Authouart, un peintre que j admire et pour qui j ai fabriqué des bijoux.

Genevieve Authouart me fait part d' une vente d'une oeuvre de jeunesse de son mari Daniel Authouart, a la maison d' enchères "Ader " le 9-11-2018


« J’avais 30 ans lorsque j’ai peint ce tableau et je constate après des années, que les sujets qui mettent en scène l’automobile m’intéressent toujours autant aujourd’hui !  » Daniel Authouart

Aujourd'hui


Daniel devant une reproduction géante d'une de ses toiles sur le mur d un restaurant au Havre

En 1987 j avais travaillé avec lui, vous pourrez le voir sur :https://www.richardjeanjacques.com/search?q=Authouart




Sa biographie dit de lui sur le site : http://www.authouart.fr

Le travail de Daniel Authouart se situe dans la mouvance d'artistes qui, au détour des années 70, provoqués par la contemporanéité du travail des Pop-Artistes américains, éprouvèrent la nécessité de proposer une nouvelle forme de peinture narrative.
Comment un peintre, avec son crayon et son pinceau, pouvait-il offrir un témoignage original sur son temps alors que d'innombrables machines à images commençaient de submerger le monde ?
Pour répondre à cette question, les artistes essayèrent de présenter une lecture pertinente du monde qui les entourait. Les uns privilégiant une couleur (Monory, Velickovic), d'autres en isolant des signes de notre civilisation (Klasen, Raynaud), d'autres encore en utilisant la presse en abîme (Le Gac, Rancillac)...
Daniel Authouart, lui, a choisi de "peindre son temps comme on écrit un journal" :
les personnages, les décors et les objets sont notés (croqués) sur des carnets au jour le jour. On les retrouve, mis en scène, dans les tableaux pour devenir le sujet d'une réflexion, l'expression d'un fantasme individuel ou collectif, ou simple polaroïd d'une "chose vue". Les mots sont remplacés par des images ...

lundi 22 octobre 2018

Poli Anglais, Dorure au bouchon, mail de mon ami Weber



Pierre WEBER
Pièces jointes 
15 oct. 2018 19:03 (Il y a 7 jours)
À moi

Je pense que ce devait être ta Grand Mère......
Tu dois pouvoir me répondre le poli anglais??? c'est quoi ??
La dorure au bouchon ????
Tu peux le passer dans ton courrier des lecteurs....on sait jamais on peut avoir une réponse...
Pour la petite qui demande un emploi, elle est pas mal je l'ai eu à  un seul cours  because finances à Saumur, mais ce qui m'attriste c'est qu'elle fait un doctorat sans avoir été dans un atelier...
Remarque ça ne sert pas à grand chose, quand tu nous vois...ce que nous sommes devenus...
Amitiés Pierre..

PS j'en ai d'autres dans cet Azur de 1935, presque un livre de chevet... 


Mon Cher Pierre, elle n est pas mal du tout cette jeune fille, j ai reçu d'elle un beau mail 

bien écrit, sans faute, que j ai publié. Un CV très intéressant, mais je t' en ai déjà parlé, nombre de jeunes femmes voudraient travailler dans nos métiers, mais pas à la cheville, dans le relationnel, dans le commerce, l expertise etc.
Alors elle font toutes une formation en gemmologie qui n'est pas un métier, mais un complément de formation, nombre d entre elles essaient l expertise, en salle des ventes ou autres, à 25 ans cela me parait difficile de tout savoir, pourtant à 76 ans je suis comme Jean Gabin" je sais qu'on ne sait jamais".
Et à mon humble avis, il n'y a pas autant de places que de nouvelles diplomées en gemmologie.

Certaines  pontifient, mais la jeunesse!!! 

Pour te répondre: par quoi commencer?


Non ce n'est pas ma grand Mère, ni paternelle ,(elle est a gauche sur cette ) ni maternelle.
Ma grand mère maternelle suivait au gré des mutations  mon grand père qui avait eu son
dernier poste à Rouen en Normandie, au départ comme surveillant général au Lycée hors classe "Corneille"  Homme merveilleux 
d une très grande culture classique, professeur de Philosophie et français, qui eut des élèves comme Jean Lecanuet et un "pion magnifique" Paul Guth .Il m'a appris à écrire, a compter etc, car après la guerre il n'y avait pas de maternelle, j ai commencé en 11 ème à Joyeuse, l'annexe de Corneille pour les petites classes Malheureusement j' avais 7 ans quand il nous a quitté.




Cliquez sur toutes les photos pour les agrandir

Mon grand père maternel avec la barbe et les bras croisés, pendant la guerre 1914-18, il m a d'ailleurs laissé de beaux manuscrits, l un d'eux est consacré à sa guerre de 14-18, il avait été gravement blessé au "Ravin des Eparges"



Mon grand père paternel (le petit homme dans l'entrebâillement de la porte) 
les pastilles Valda, qu'est ce que j ai pu en.........Parcourir la campagne avec lui était un délice tellement il possédait de connaissances. Lui aussi guerre 14/18 dans les services de santé.

Le Poli Anglais


Apparemment un bon produit, mais difficile de le reconnaître car nous sommes chauvins.

On appelle cette matière à polir, qui provient de la calcination de sulfate ferreux, "ROUGE D ANGLETERRE!" que ce soit dans le monde Anglo-saxon ou espagnol, alors qu'on devrait l'appeler "ROUGE DE PARIS" comme chez nous. 
Il faut dire que nos amis anglais ne sont pas souvent d'accord avec nous, ainsi "Filer à l'anglaise" c'est une expression à nous, franchouillarde, eh bien les Anglais eux disent "To take à french leave" c'est a dire , prendre un congé à la Française ou plutôt partir en douce à la Française. 
Ce sont quand même les Français qui ont noblement dit aux Anglais à la bataille de Fontenoy "messieurs les Anglais, tirez les premiers!" ou d'après Voltaire, le comte d'Anteroche aurait dit à voix haute: "Messieurs, nous ne tirons jamais les premiers; tirez vous mêmes" 

Ce genre de polissage existait depuis de longues années en Angleterre. Car Perret qui indiquait la manière de l'employer dans L'Art du Coutellier, publié en 1771 disait : Les Anglais sont les premiers qui ont fait une pâtée rouge qui donne à, l'acier un très beau poli noir, c'est pourquoi on l'appelle Rouge d'Angleterre. Ce produit a conservé ce nom pendant longtemps et Perret enseignait plusieurs moyens de le préparer.




Pate de rouge à polir




En 1812


1822





1872
Le colcothar (calchitis) est l'oxide de fer que les chimistes ont aussi nommé deutoxide ou peroxide. — (Henri Landrin - 1835) On sçait que le colcothar est une substance vitriolique ; ou , pour mieux dire , c'est un véritable vitriol que l'on rougit en le poussant par le feu jusqu'à un certain degré. — (Mémoires de l’Académie des sciences de l'Institut de France, 1753, page 393)



Une publicité de 1925




Autre explication technique


Deux publicités dans le Didot Bottin de 1922, essayez d y aller, on ne sait jamais, ils sont peut être toujours là


La Dorure au Bouchon  d'après deux livres anciens


DORURE AU POUCE
Dorure au pouce
Nous ne quitterons pas l'histoire des dorures légères, sans mentionner un procédé très-simple et souvent très-utile pour dorer l'argent. C'est à l'aide de cette méthode qu'on dorait autrefois, et qu'on dore encore de temps en temps aujourd'hui l'intérieur des tabatières et autres objets analogues.
Ce procédé porte le nom de dorure au bouchon, au pouce ou au chiffon.
Voici comment on procède :
On dissout l'or vierge finement laminé dans une eau régale composée de :
Acide azotique 5 parties. Chlorhydrate d'ammoniaque (sel ammoniac).. 2— Azotate de potasse (salpêtre) .
On chauffe avec précaution et à feu doux : l'acide azotique décompose le chlorhydrate d'ammoniaque; l'acide chlorhydrique se combine avec une portion de l'acide azotique et forme ainsi de l'eau régale ordinaire qui attaque et dissout l'or.
Quant à l'azotate de potasse, il reste mélangé à la masse du chlorure d'or, et nous verrons tout à l'heure son utilité.
Lorsque tout l'or a disparu, on verse le contenu du ballon, quand il est refroidi, dans un vase de grès à fond plat. Dans ce liquide, on place les uns sur les autres une quantité convenable de carrés de toile pur fil, et, à l'aide d'une baguette de verre, on tapote la masse de manière que toutes les parties de la toile s'imprègnent bien de chlorure d'or. On prend alors, à l'aide de pinces de bois, chaque carré de toile, et, après l'avoir égoutté au-dessus du vase, on l'étend au séchage dans un endroit obscur. Lorsque la dessiccation est à peu près complète, on l'achève en présentant à l'action de la chaleur d'un réchaud chaque morceau de linge tenu à plat sur deux petites baguettes de verre ou de bois. Le feu ne tarde pas à s'y communiquer et s'active de la présence de l'azotate de potasse ou salpêtre. On pose sur un marbre et on laisse brûler complètement, puis on broie à la molette, on recueille la cendre avec soin et on la dispose dans un plié de parchemin qu'on entoure d'un linge mouillé; on laisse ainsi le tout pendant une semaine, en ayant soin de changer chaque jour les surfaces de la poudre, de manière à ce que le tout s'humecte régulièrement à travers le parchemin. A ce moment la poudre est bonne à employer ; il suffit pour cela de verser sur un marbre une goutte d'eau et d'y délayer un peu de la cendre, puis de prendre un peu de cette bouillie et de l'étendre par friction sur l'argent que l'on veut dorer et qui a été préalablement bien nettoyé. Les unis se font avec le pouce, les filets à l'aide d'un liège fin taillé en couteau, et les angles ou coins au moyen d'un morceau de bois tendre, tel que tilleul ou peuplier. Il ne reste plus qu'à brunir. Cette dorure est mince, mais assez résistante après l'action du brunissoir, qui, écrasant l'or, le force en quelque sorte à s'incruster dans les pores de l'argent. Lorsqu'on veut une dorure rouge et non pas jaune, on ajoute une petite proportion de cuivre rouge bien pur à l'or qu'on doit dissoudre par l'eau régale. Les praticiens préféraient, pour cet usage, les sous de Louis XV, par la raison, disaient-ils, que le commerce n'offre pas de cuivre aussi pur que celui de cette monnaie.
Par l'action du feu pendant la combustion du linge, une grande partie du chlorure d'or a été réduite à l'état métallique, et le reste s'est transformé en protochlorure ; la présence de ce dernier corps dans le mélange nous paraît jouer un grand rôle dans l'adhérence de ce genre de dorure, par la facilité qu'a le protochlorure d'or de se décomposer en présence de l'argent, pour former un chlorure de ce dernier métal, et abandonner ainsi de l'or à l'état naissant, c'est-à-dire dans les meilleures conditions de combinaison des corps entre eux.
Nous sommes convaincu, en outre, qu'on pourrait pratiquer la dorure au pouce en se servant d'une dissolution ordinaire de perchlorure d'or, dont on mouillerait des linges de toile qu'on brûlerait ensuite pour en employer immédiatement la cendre; mais nous avons mieux aimé décrire le procédé tel que nous l'avons vu mettre en œuvre et avec toutes les préparations quasi mystiques qui l'accompagnent.

Un deuxième procédé

 


Nouveau manuel complet de dorure et argenture sur métaux en 1870 


DORURE AU POUCE OU AU BOUCHON.


Ce genre de dorure ne sert plus aujourd'hui à dorer des pièces entières, mais on y a souvent recours pour réparer des surfaces de peu d'étendue qui ne sont pas bien venues à la dorure ou qui ont été dédorées par suite du frottement ou de toute autre accident. On évite ainsi de redorer entièrement l'objet, et on peut dire qu'elle

adhère parfaitement, car elle supporte l'action du brunissoir sans s'écailler. Sous ce rapport, elle est préférable à l'emploi de l'or en coquille auquel les doreurs à la pile ont généralement recours pour réparer les pièces manquées ou détériorées.

Il existe plusieurs manières de préparer l'or pour dorer au pouce, mais la plupart sont purement empiriques.

Du reste, elles se réduisent toutes à dissoudre dans l'eau régale de l'or vierge finement laminé.

Supposons, par exemple, qu'on veuille employer 5 grammes d'or : on le jette dans 30 grammes d'eau régale, on laisse évaporer un peu pour chasser l'acide en excès, puis on ajoute 30 grammes de salpêtre en poudre. Quand la liqueur s'est refroidie, on la verse dans une assiette de porcelaine, puis on y place, les uns sur les autres, des morceaux carrés de toile de fil, que l'on frappe légèrement avec une baguette de verre afin qu'ils s'imprègnent bien de la dissolution. Alors, on les égoutte au-dessus de l'assiette, on les fait sécher dans un lieu obscur, et l'on y met le feu : le salpêtre ajouté au mélange trouve ici son utilité, car il est uniquement destiné à faciliter la combustion des carrés. On recueille avec soin la cendre résultant de l'opération, et on la broie à la molette avec un peu d'eau. Il n'y a plus alors qu'à la faire sécher lentement et à la conserver pour l'usage.

Pour se servir de la poudre dont nous venons de parler, on en prend une petite quantité, on la délaie avec une goutte d'eau, et on l'étend par friction sur l'objet à dorer. Les parties planes se frottent avec le pouce, les filets avec un bouchon de liège fin taillé en couteau, les creux et les angles avec un morceau de peuplier, de tilleul ou de tout autre bois tendre.
Les pièces que l'on veut dorer au pouce doivent être en argent ou du moins argentées, car ce genre de dorure ne prend pas bien sur les autres métaux.

II est, en outre, à remarquer que la dorure est peu apparente et généralement pâle avant le brunissage. Quand on veut avoir une dorure rouge, on ajoute un peu de cuivre pur à l'or qui doit être dissous par l'eau régale, ou bien on prend de l'or allié au cuivre.
Suivant M. Roseleur, il serait vraisemblablement possible de préparer la poudre à dorer en trempant des morceaux de linge dans une dissolution ordinaire de perchlorure d'or, on brûlerait ensuite ces linges et l'on en emploierait immédiatement la cendre.

La dorure au pouce est très-facile et très-économique, mais aussi excessivement légère. La plupart des ornements d'or qui sont sur les éventails, les tabatières, etc., ne sont que de l'argent doré de cette manière.

Pas simple mais vous avez tous compris, mais si d autres ont des précisions à nous communiquer, je suis preneur: richard.jeanjacques@gmail.com

Un article que j avais fait en 2009



Un bracelet de SASPORTAS a Memphis Tennessee.

Thank you so much for your response to my message. I am attaching the photos of the bangle I suspect is Sasportas based on your article. I w...