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27 avr. 2018 23:47
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Cher Jean-Jacques,
J’espère que vous allez bien. je vous envoie des photos de mes nouvelle acquisitions .
- Parure : Broche ,transformable en pendentif et BO ,ornées de grenats ,perles fines ,diamants de taille ancienne et diamants taillés en rose .
Dans un écrin d’origine signé Marret frères ; Les poinçons hibou et cygne
-Épingle de jabot ,en platine et or gris ,ornée de deux motifs hexagonaux en pâte de verre ,sertie de diamants taillés en rose et de taille huit huit . Poinçon de maître illisible,signée Lacloche frères et numérotée 6343
Bonne soirée
Varujan
Tout d'abord un grand merci, car ce sont de belles pièces, crées par de beaux joailliers. Pour les frères Marret, j ai traité plusieurs fois le sujet sur mon blog principal:richardjeanjacques.com
Mais un passage de Vever nous permet de bien dater l époque de ces bijoux car Henri Vever nous permet de passer en revue les principales maisons de bijouterie, parmi lesquelles la maison Marret a sa place tout indiquée.
"Sa réputation datait déjà de loin ; nous avons signalé dansnotre premier volume qu 'en 1810 Bénier et Riondelet avaient fondé, cour des Fontaines, n° l, une fabrique de bijouterie que Bénier transféra, en 1822, 10, rue Vivienne. Quelques années plus tard, en 1826, Bénier s'associa les deux frères
Hippolyte et Charles Marret, et la maison prit alors le nom de Bénier et Marret frères, jusqu'en 1829, époque à laquelle Bénier se retira complètement.
Les deux frères Marret restèrent, sous la raison sociale Marret frères, puis, en 1834, transportèrent leur maison dans l'ancien hôtel de Colbert au n° 16, rue Vivienne. C'est alors que Charles Marret se sépara de son frère Hippolyte (qui continua avec Bénier comme commanditaire), pour alor se rendre acquéreur de la maison Gloria, rue de la Paix, 19, qui prit le nom de son nouveau propriétaire.
Un autre frère, Justin Marret, fabricant d'ordres au Palais-Royal, étant mort en 1844, Hippolyte, tout en conservant l'établissement de la rue Vivienne, racheta son fonds et, quelques années plus tard, en 1849, s'associa les frères Jarry (MaisonMarret frères et Jarry.) (Eugène et Gustave), dont il avait épousé la soeur en 1832. La raison sociale devint alors Marret et Jarry frères , qui subsista jusqu'en 1858.
Hippolyte et Charles Marret, et la maison prit alors le nom de Bénier et Marret frères, jusqu'en 1829, époque à laquelle Bénier se retira complètement.
Les deux frères Marret restèrent, sous la raison sociale Marret frères, puis, en 1834, transportèrent leur maison dans l'ancien hôtel de Colbert au n° 16, rue Vivienne. C'est alors que Charles Marret se sépara de son frère Hippolyte (qui continua avec Bénier comme commanditaire), pour alor se rendre acquéreur de la maison Gloria, rue de la Paix, 19, qui prit le nom de son nouveau propriétaire.
Un autre frère, Justin Marret, fabricant d'ordres au Palais-Royal, étant mort en 1844, Hippolyte, tout en conservant l'établissement de la rue Vivienne, racheta son fonds et, quelques années plus tard, en 1849, s'associa les frères Jarry (MaisonMarret frères et Jarry.) (Eugène et Gustave), dont il avait épousé la soeur en 1832. La raison sociale devint alors Marret et Jarry frères , qui subsista jusqu'en 1858.
Nous pourrions donc penser que ces bijoux ont été vendus sous l étiquette Marret Frères entre 1829 et 1834
D ailleurs le poinçon de Marret, seul que publie le ministère de la culture nous offre moins de précisions que Henri Vever.
Épingle de jabot ,en platine et or gris ,ornée de deux motifs hexagonaux en pâte de verre ,sertie de diamants taillés en rose et de taille huit huit de la Maison Lacloche.
Interessant : sur l épingle de la broche une signature "Lacloche Frères"
Beaucoup de charme dans cette épingle , étonnant aussi ces motifs en pâte de verre, je pense que vous savez tous ce que sont des diamants taillés en huit-huit.
J ai beaucoup traité les Lacloche: https://www.xn--bijouxetpierresprcieuses-rfc.com/search?q=Lacloche
Au passage j ai traité certaines bêtises écrites mais bientôt nous aurons a notre disposition un beau livre écrit par Francis Lacloche et Laurence Mouillefarine et Véronique Ristelhueber sur "Les Lacloche"
Des commentaires : richard.jeanjacques@gmail.com