mercredi 1 juillet 2020

Montre de Contreau/Verger un lecteur peut il aider a trouver

Un lecteur peut il aider?  

Bonjour Monsieur Jean-Jacques, comment allez-Vous?
je lis toujours avec beaucoup d'interet les articles de Vos blogs, Bijoux et Pierres Précieuses et Les courriers des lecteurs. Pendant la période du confinement, étant forcée à la maison, j'ai commencé à vérifier et mettre en ordre des bijoux que, pour des raisons de temps, j'avais temporairement mis de coté. Je Vous écris à propos d'une montre dont je Vous envoie quelques photos. C'est une montre de col (?) avec le poinçon "FV" de Ferdinand Verger, revendue par la Maison Contreau qui était au 5, rue de la Paix, à Paris. Malheureusement, il y a une fente sur la plaque d'ivoire autour du cadran, mais le mouvement (probablement de Vacheron Constantin: je ne l'ai jamais ouverte) fonctionne encore! J'aime beaucoup cette montre. Je suis littéralement devenue fou en essayant de comprendre comment elle pouvait etre portée. Je l'ai enlevée de son ruban en soie moiré pour l'examiner mieux. Il n'y a pas d'épingle: mais aucune trace ne suggère l'existance d'une épingle/broche, préalablement montée sur la montre. Peut-etre qu'on la portait sans épingle, avec un système de contrepoids? Veuillez excuser mon ignorance, je suis simplement un (une) collectionneur/amateur, je n'ai pas assez de connaissances.
Merci d'avance pour Votre temps. Avec mes meilleures salutations, et compliments pour Votre très important et immense travail de recherche, 
Angela


Bonsoir Angela
Vous n etes pas si ignorante que cela , moi même cette montre me gratte la tête par les questions qu elle pose.
C'est une sorte de "Châtelaine"  et normalement  c'était accroché a la robe ou à la veste d une dame , mais dans ce cas  la montre était à l envers de façon a ce que la dame l a prenant de sa main , pouvait lire l heure dans le bon sens.
Mais dans ce cas cela ne parait pas être le cas.
Poinçon de Verger: 

 orfèvre
auteurVerger, Ferdinand
patronyme(s)Verger
prénom (état civil)Ferdinand
professionFabricant bijoutier
initialesF.V.
symbolesun arbre
n° de garantieC1577
n° de préfecture13367
date d'insculpation14 juin 1910
lieu(x) d'activité75
 Paris
adresse de l'atelier51 rue Sainte-Anne



Les questions que peuvent se poser les lecteurs et que nous nous posons.
Dans quel sens sont placés les 3 éléments?
Comment attacher cette bande de tissus sur un vêtement?




Angela

mar. 30 juin 19:08 (il y a 15 heures)
À moi
Bonsoir Jean-Jacques,
merci de Votre réponse,
bien sur, merci, Vous pouvez poster ma demande et les photos de ma montre sur Votre Courriers des lecteurs, avec mon nom, Angela.
Moi aussi avais pensé à une "chatelaine" mais sans convinction. 
Très intéressant l'article que Vous m'avez envoyé sur le vol de l'employé!  Ce soir je vais bien le lire. J'avais cherché sur Internet des informations supplémentaires sur la Maison Contreau mais, faite exception pour quelque bijoux (des boutons de manchette) passés aux enchères, je n'avais rien trouvé. 
En lisant Vos articles, il y a quelque année, je suis devenue une fan de Ferdinand Verger, des Verger Frères, de toutes les merveilles de la bijouterie ancienne du XIXème et du XXème siècle/Art Déco.. 
Ainsi j'ai commencé, avec une disponibilité pas haute d'argent, ma petite collection.
J'avais écrit à la "nouvelle" Maison Verger Frères, il y a quelques années, à propos d'une autre montre de Ferdinand Verger: j'avais demandé un extrait des archives (payant) parce que j'avais lu que l'Atelier Bouder de Monsieur Benjamin Leneman qui avait relevé le Brand Verger Frères, gardait dans ses archives la documentation des montres Verger (un peu comme Vacheron Constantin, payant et envoyant le numéro, la facture et le modèle on peut demander l'extrait des archives). J'avais donc envoyé numéro, références, photos etc. mais sans avoir réponse. Aussi ma demande d'un dévis pour restaurer ma montre, pas de réponse.
Je pense qu'il serait mieux ne rien demander à Verger Frères pour la montre Verger/Contreau, parce je me suis aperçu qu'ils sont totalement concentrés sur la production des pièces modernes.
Je ne veux pas abuser de Votre temps, je Vous remercie encore pour les recherches que Vous allez faire concernant ma montre!
A' bientot,
Angela.

Une petite reflexion de ma part pour plaisanter.

C'est peut être une montre volée?????(je plaisante) mais.....
regardez cet article , pour vous faciliter la tache , je vous copie le texte en clair



Vol et recel  voici le texte.

« Pour ne pas accepter une situation qu'il considère comme malpropre, pour avoir une femme à lui tout seul », Henri-Edmond Geoffroy, jeune employé de dix-neuf ans, a volé chez ses patrons, M. Fouquet, rue Royale, et M. Contreau, rue de la Paix, de 40.000 à 50.000 francs de bijoux. Il avoué, il pleure, il se repent. Ce petit procès eût été vite terminé si, à côté du principal accusé, ne comparaissait devant le jury un personnage autrement armé pour l'attaque et pour la défense, Isaac Djournou, receleur.
Djournou, à l'entendre (il crie assez fort pour cela), est une victime de Geoffroy. C'est ce coquin qui veut me perdre Il ment de la tête aux pieds Moi, un père de famille, un travailleur honnête, être poursuivi sur la foi d'un pareil voleur En fait, le « travailleur honnête » s'est contenté d'acheter, à de multiples reprises, à un mineur qu'il savait sans le sou, des joyaux qu'il lui payait un prix dérisoire 250 francs un saphir cabochon de 5.000 francs le même prix, une perle de 2.400 francs ainsi du reste. Et sa responsabilité éclate d'autant plus évidente qu'il était, lui, Djournou, un des courtiers de la maison Fouquet, au détriment de laquelle furent commis les vols les plus importants. Djournou n'appuie ses dénégations d'aucune preuve. Il n'a pas de livres, nulle comptabilité..Ce n'est pas l'usage, soutientil, des courtiers en bijouterie. Et d'autres courtiers de son espèce, au, vif scandale du ministère publie, viennent déclarer qu'en effet, dans le petit café de la rue Lafayette surnommé , l'Ile du Diable », où se tient la Bourse des pierres précieuses, on ne s'embarrasse jamais d'écritures. On a ou on n'a pas confiance, voilà tout.
L'argument tiré de la modicité des prix payés par lui ne trouble pas davantage le rusé compère.

En bijouterie, explique-t-il. il n'y a pas de prix normal. Une perle peut valoir 1.000 francs pour un client, 10 francs pour un autre.
Et il conclut par cette forte parole que le public fera bien de méditer
Dans notre métier, tout est illusion Ce qui n'est point illusion, heureusement pour la société, ce sont les articles du code pénal qui punissent le vol et le recel. Après avoir entendu Me Henri-Robert pour M. Fouquet, partie civile M. l'avocat général Fournier en son réquisitoire Me Paul Hersant, défenseur de Geoffroy, et MI André Lévy-Oulmann, avocat de Djournou, le jury a rapporté un verdict de culpabilité avec circonstances atténuantes.

Geoffroy est condamné à trois ans de prison avec sursis Djournou, à un an, sans sursis.

Une idée, une réponse ci dessous dans les commentaires ou : richard.jeanjacques@gmail.com

1960-61 L' orchestre YéYé de l'ecole de joaillerie de la rue du Louvre à Paris:

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