J en ris, mes collègues , j'espère aussi....pendant la guerre 1914-1918 avait été institué un contrôle strict des importations de diamants et pierres précieuses, après la guerre les contrôles étaient resté et l administration contrôlait les diamantaires ayant pignons sur rue, mais.....
Apparemment cette plainte n'eut pas de succès alors!!!! le Journal "Le javelot " en 1924 pondit un article qui de nos jours conduirait ses auteurs en prison, mais même celui là n'est pas signé.
Les
diamantaires dans le Journal « Le Javelot »
On
prétend qu'un scandale inouï a pris fin. Tout arrive, paraît-il !
Les
diamantaires sont enfin obligés de prélever, en faveur du fisc, sur
leurs transactions en plein air, une somme qu'on dit analogue à
celle que le même fisc réclame aux commerçants français sur leurs
ventes, achats ou échanges.
Dites
alors que le scandale a diminué, mais qu'il persiste. Ces gens-là
devraient payer dix fois ce que versent au fisc les commerçants
français pour le même chiffre d'affaires.
Et si le commerçant français demeurait encore plus taxé que l'étranger
qui, arrivé de la veille, vivant à l'hôtel ou dans une chambre
louée à un compatriote qui l'a recueilli, se trouve soustrait à
cent taxes qui finissent par s'enrouler autour du citoyen sédentaire,
comme des liges de lierre autour d'un arbre forestier.
Ces
diamantaires qui examinent des échantillons de perles et de diamants
sur papier aux terrasses des brasseries de la rue Buffault et de la
rue Lafayette étaient, avant la guerre, des Orientaux, balkaniques,
levantins, juifs, turcs qui avaient tout de même quelques mois,
parfois quelques années de présence en France. Ils commençaient
même a parler français.
Aujourd'hui,
la majorité d'entre eux sont arrivés de la veille, venant d'où ?
Ayant fait quoi ? Il y a du sang sur certains diamants volés en
Russie.
Il
y a eu des périodes de la baisse du franc où la bourse des
diamants avait des mouvements d'affaires plus importants que ceux de
la Bourse des titres !
Et
cette pègre ne payait rien ! On fait verser un impôt au petit
rentier français qui vient, toucher un coupon de 5 francs dans un
banque. Aux diamantaires, on ne demandait rien sur les milliers de
dollars brassés avec accompagnement de propositions en Yiddish !
Et
c'était une pègre !
La
preuve en est qu'une rafle ayant été effectuée dans cette cohue de
chéchias et de nez busqués, la police constata que 95 % de ces
marchands de diamants étaient étrangers !
On
les a conduits au Dépôt. Et après, Nous allons les nourrir !...
Il est vrai que l'expulsion ne sert qu'à les perdre de vue. Ils
rentrent avec un nouveau nom et une nouvelle nationalité, en
attendant qu'ils soient naturalisés Français.
Le
journal, Ce qu'on doit dire, écrit :
«
Il ne nous est jamais venu à l'idée, et nos lecteurs savent que
c'est contraire à nos principes, de faire profession
d'antisémitisme. Ne pratiquant pour notre part aucune religion, nous
serions mal venus à prendre
parti pour celle-ci plutôt que celle-là Nous ne reprochons pas à
des gens d'être Juifs, si Juifs il y a. Mais nous ne pouvons tolérer
qu'une bande organisée d'individus venus on ne sait d'où puisse se
permettre ce qui, à nous, ne nous serait pas permis et surtout nous
ne; pouvons tolérer qu'on la laisse faire.
«
Ce n'est pas à ces gens-là que nous nous adressons. Qu'ils soient,
métèques, polhiks, Arméniens, Egyptiens qu'ils soient môme
Français par naturalisation ou naissance, ils contreviennent à la
loi et nous sommes décidés à ne pas les laisser tranquilles. ».
ll
ne s’est jamais agi de religion. Ce n'est pas parce que les Juifs
(Ils sont là, vont à la synagogue au lieu l'aller à l'église
qu'on leur cherche, dans la tête, des poux qui sont d'ailleurs
nombreux.)
C'est
parce qu'ils n'ont pas de références, ni d'état civil, ni de ces
casiers judiciaires qu'on nous demande, à nous autres Français,
pour un oui ou pour un non.
C'est
parce qu'on ne leur colle même pas des taxes aussi fortes qu'à
nous.
En
France, y aurait-il avantage à être un étranger ?
Allons
! aux étrangers le quadruple décime ! Nous paierons notre double
;avec moins de répugnance.
signé UN
SANS-DIAMANT.
Le trafic a t il cessé?
En 1927 le guide des plaisirs de Paris publiait cet article sur le marché des diamantaires
Heureusement, c'est certainement fini ....! je pense, sûr, a part en 1944
Et puis qui empêcherait d' honnêtes commerçants de se rencontrer dans le 9 eme, par exemple au Métro Anvers, ou à l'Église Notre Dame de Lorette, pourquoi pas aussi l 'été dans le jardin de la Mairie du 9 eme ou à la Synagogue, ou mieux aux Galeries Lafayette!!!