lundi 23 novembre 2020

Recherches sur une belle coupe de Aucoc

 


Un de mes lecteurs dans l 'Allier:

Monsieur,

je viens vers vous concernant l'article de la famille Aucoc car je possède un rafraichissoir en argent massif de 3kg de André Aucoc.
Il s'avère que cet objet a été remis lors du grand prix de la société des Steeple-Chase de  la ville de Nice le 18 janvier 1925.
C'est Mr Harry La Montagne qui était propriétaire de chevaux qui a reçu cette coupe.
Je recherche des informations complémentaires concernant la fabrication de cette coupe, à savoir,  est-ce une pièce unique ou non?
Est-ce une création d'André Aucoc ou bien une reprise d'un vase antique?
Je vous joins quelques photos de la coupe. Dans le cas où, vous seriez dans l'impossibilité de me renseigner, pourriez-vous me diriger vers quelqu'un qui pourrait le faire.
Cordialement

Ce n'est pas une question facile , j ai quand même cherché si je trouvais quelque chose mais si vous avez une indication???? Apparemment une coupe personnalisée et non un trophée qui est redonné chaque année?


Le cheval , le jockey, l entraineur et??,


J ai retrouvé cet article sur la course du 18 janvier , au passages deux photos étonnantes et cette élégante au bout de la tribune , une parfaite icone de la mode de 1925

Dimanche 18 Janvier Le Grand Prix Je la Ville Je Nice Ce n'est pas le soleil radieux et le ciel d'azur dont s'enorgueillit la Riviera. Le temps, tout de même, ne nuit pas à la réunion qui est très brillante comme doit l'être une réunion de Grand Prix, avec une foule comme rarement on en vit sur l'hippodrome du Var.
La grande épreuve, que disputa un lot de dixsept concurrents, obtint un très vif succès.L'écurie Veil- Picard avec ses deux représentants, Meissonier et Saint Bernard, partageait avec Elseneur, le représentant de M. P. Moulines, les honneurs de la cote. Mouzu venait ensuite, puis Corymbe, puis Mon Petit ; c'est ce dernier qui devait gagner et l'on voit qu'il n'était pas considéré comme quantité négligeable par les sportsmen, surtout par ceux qui avaient assisté à la victoire si facile qu'il avait récemment remportée.
Belle Rose a assuré tout d'abord le train devant Meissonier, Mirebeau II, Corrèze, Saint-Bernard, Mouzu. La jument de M. Gugenheim et les concurrents qui l'avaient suivie dès le début étaient toujours en avant au premier saut de la rivière, puis Belle Rose rétrogradait et c'était Corrèze qui devenait leader devant Mirebeau II. Edera, Helespon, Mon Petit se rapprochaient. Au tournant de la mer, Corrèze lâchait pied à son tour, et Mirebeau II était un instant le premier devant Mon Petit ; mais il faiblissait assez vite. Mon Petit avait alors à subir un assaut sérieux de la part de Meissonier et la lutte était très sévère entre eux ; toutefois, l'énergie de F. Hervé d'une part, et, de l'autre, l'avantage de dix-huit livres, dont Mon Petit bénéficiait vis-à-vis de son aîné, faisaient que finalement Mon Petit l'emportait. C'est un magnifique succès pour son propriétaire-entraîneur W. Barker qui n'en est pas, d'ailleurs, à son coup d'essai et multiplie les coups de maître.   Le camarade de Meissonier, Saint Bernard, prenait la troisième place, mais à distance respectueuse ; il précédait Edera qui s'est très bien comportée, Elseneur, Hélespon, et le reste du peloton assez égrené. Fait à signaler pour sa rareté : dans un lot aussi nombreux, les dix-sept concurrents ont achevé le parcours ; aucun d'eux n'a culbuté.





La couverture du "Sport Universel sur cette course 


Le gagnant et son entraineur


Détails des motifs


Je ne sais si un orfèvre peut nous donner son avis , mais les motifs n'étaient pas soudés, , mais vissés



Un tuyau??? m écrire à richard.jeanjacques@gmail.com


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