Mon grand père maternel avec la barbe et les bras croisés, pendant la guerre 1914-18, il m a d'ailleurs laissé de beaux manuscrits, l un d'eux est consacré à sa guerre de 14-18, il avait été gravement blessé au "Ravin des Eparges"
Mon grand père paternel (le petit homme dans l'entrebâillement de la porte)
les pastilles Valda, qu'est ce que j ai pu en.........Parcourir la campagne avec lui était un délice tellement il possédait de connaissances. Lui aussi guerre 14/18 dans les services de santé.
Le Poli Anglais
Apparemment un bon produit, mais difficile de le reconnaître car nous sommes chauvins.
On appelle cette matière à polir, qui provient de la calcination de sulfate ferreux, "ROUGE D ANGLETERRE!" que ce soit dans le monde Anglo-saxon ou espagnol, alors qu'on devrait l'appeler "ROUGE DE PARIS" comme chez nous.
Il faut dire que nos amis anglais ne sont pas souvent d'accord avec nous, ainsi "Filer à l'anglaise" c'est une expression à nous, franchouillarde, eh bien les Anglais eux disent "To take à french leave" c'est a dire , prendre un congé à la Française ou plutôt partir en douce à la Française.
Ce sont quand même les Français qui ont noblement dit aux Anglais à la bataille de Fontenoy "messieurs les Anglais, tirez les premiers!" ou d'après Voltaire, le comte d'Anteroche aurait dit à voix haute: "Messieurs, nous ne tirons jamais les premiers; tirez vous mêmes"
Ce
genre de polissage existait depuis de longues années en Angleterre.
Car Perret qui indiquait la manière de l'employer dans L'Art du
Coutellier,
publié en 1771 disait : Les Anglais sont les premiers qui ont fait
une pâtée rouge qui donne à, l'acier
un très beau poli noir, c'est pourquoi on l'appelle Rouge
d'Angleterre. Ce produit a conservé ce nom pendant longtemps et
Perret enseignait plusieurs moyens de le préparer.
Pate de rouge à polir
En 1812
1822
1872
Le colcothar (calchitis) est l'oxide de fer que les chimistes ont aussi nommé deutoxide ou peroxide. — (Henri Landrin - 1835) On sçait que le colcothar est une substance vitriolique ; ou , pour mieux dire , c'est un véritable vitriol que l'on rougit en le poussant par le feu jusqu'à un certain degré. — (Mémoires de l’Académie des sciences de l'Institut de France, 1753, page 393)
Une publicité de 1925
Autre explication technique
Deux publicités dans le Didot Bottin de 1922, essayez d y aller, on ne sait jamais, ils sont peut être toujours là
La Dorure au Bouchon d'après deux livres anciens
DORURE
AU POUCE
Dorure
au pouce
Nous
ne quitterons pas l'histoire des dorures légères, sans mentionner
un procédé très-simple et souvent très-utile pour dorer l'argent.
C'est à l'aide de cette méthode qu'on dorait autrefois, et qu'on
dore encore de temps en temps aujourd'hui l'intérieur des tabatières
et autres objets analogues.
Ce
procédé porte le nom de dorure au bouchon, au pouce ou au chiffon.
Voici
comment on procède :
On
dissout l'or vierge finement laminé dans une eau régale composée
de :
Acide
azotique 5 parties. Chlorhydrate d'ammoniaque (sel ammoniac).. 2—
Azotate de potasse (salpêtre) .
On
chauffe avec précaution et à feu doux : l'acide azotique décompose
le chlorhydrate d'ammoniaque; l'acide chlorhydrique se combine
avec une portion de l'acide azotique et forme ainsi de l'eau régale
ordinaire qui attaque et dissout l'or.
Quant
à l'azotate de potasse, il reste mélangé à la masse du chlorure
d'or, et nous verrons tout à l'heure son utilité.
Lorsque
tout l'or a disparu, on verse le contenu du ballon, quand il est
refroidi, dans un vase de grès à fond plat. Dans ce liquide, on
place les uns sur les autres une quantité convenable de carrés de
toile pur fil, et, à l'aide d'une baguette de verre, on tapote la
masse de manière que toutes les parties de la toile s'imprègnent
bien de chlorure d'or. On prend alors, à l'aide de pinces de bois,
chaque carré de toile, et, après l'avoir égoutté au-dessus du
vase, on l'étend au séchage dans un endroit obscur. Lorsque la
dessiccation est à peu près complète, on l'achève en présentant à
l'action de la chaleur d'un réchaud chaque morceau de linge tenu à
plat sur deux petites baguettes de verre ou de bois. Le feu ne tarde
pas à s'y communiquer et s'active de la présence de l'azotate de
potasse ou salpêtre. On pose sur un marbre et on laisse brûler
complètement, puis on broie à la molette, on recueille la cendre
avec soin et on la dispose dans un plié de parchemin qu'on entoure
d'un linge mouillé; on laisse ainsi le tout pendant une semaine, en
ayant soin de changer chaque jour les surfaces de la poudre, de
manière à ce que le tout s'humecte régulièrement à travers le
parchemin. A ce moment la poudre est bonne à employer ; il suffit
pour cela de verser sur un marbre une goutte d'eau et d'y délayer un
peu de la cendre, puis de prendre un peu de cette bouillie et de
l'étendre par friction sur l'argent que l'on veut dorer et qui a été
préalablement bien nettoyé. Les unis se font avec le pouce, les
filets à l'aide d'un liège fin taillé en couteau, et les angles ou
coins au moyen d'un morceau de bois tendre, tel que tilleul ou
peuplier. Il ne reste plus qu'à brunir. Cette dorure est mince, mais
assez résistante après l'action du brunissoir, qui, écrasant l'or,
le force en quelque sorte à s'incruster dans les pores de l'argent.
Lorsqu'on veut une dorure rouge et non pas jaune, on ajoute une
petite proportion de cuivre rouge bien pur à l'or qu'on doit
dissoudre par l'eau régale. Les praticiens préféraient, pour cet
usage, les sous de Louis XV, par la raison, disaient-ils, que le
commerce n'offre pas de cuivre aussi pur que celui de cette monnaie.
Par
l'action du feu pendant la combustion du linge, une grande partie du
chlorure d'or a été réduite à l'état métallique, et le reste
s'est transformé en protochlorure ; la présence de ce dernier corps
dans le mélange nous paraît jouer un grand rôle dans
l'adhérence de ce genre de dorure, par la facilité qu'a le
protochlorure d'or de se décomposer en présence de l'argent, pour
former un chlorure de ce dernier métal, et abandonner ainsi de l'or
à l'état naissant, c'est-à-dire dans les meilleures conditions de
combinaison des corps entre eux.
Nous
sommes convaincu, en outre, qu'on pourrait pratiquer la dorure au
pouce en se servant d'une dissolution ordinaire de perchlorure d'or,
dont on mouillerait des linges de toile qu'on brûlerait ensuite pour
en employer immédiatement la cendre; mais nous avons mieux aimé
décrire le procédé tel que nous l'avons vu mettre en œuvre et
avec toutes les préparations quasi mystiques qui l'accompagnent.
Un deuxième procédé
Nouveau manuel complet de dorure et argenture sur métaux en 1870
DORURE AU POUCE OU AU BOUCHON.
Ce genre de dorure ne sert plus aujourd'hui à dorer des pièces entières, mais on y a souvent recours pour réparer des surfaces de peu d'étendue qui ne sont pas bien venues à la dorure ou qui ont été dédorées par suite du frottement ou de toute autre accident. On évite ainsi de redorer entièrement l'objet, et on peut dire qu'elle
adhère parfaitement, car elle supporte l'action du brunissoir sans s'écailler. Sous ce rapport, elle est préférable à l'emploi de l'or en coquille auquel les doreurs à la pile ont généralement recours pour réparer les pièces manquées ou détériorées.
Il existe plusieurs manières de préparer l'or pour dorer au pouce, mais la plupart sont purement empiriques.
Du reste, elles se réduisent toutes à dissoudre dans l'eau régale de l'or vierge finement laminé.
Supposons, par exemple, qu'on veuille employer 5 grammes d'or : on le jette dans 30 grammes d'eau régale, on laisse évaporer un peu pour chasser l'acide en excès, puis on ajoute 30 grammes de salpêtre en poudre. Quand la liqueur s'est refroidie, on la verse dans une assiette de porcelaine, puis on y place, les uns sur les autres, des morceaux carrés de toile de fil, que l'on frappe légèrement avec une baguette de verre afin qu'ils s'imprègnent bien de la dissolution. Alors, on les égoutte au-dessus de l'assiette, on les fait sécher dans un lieu obscur, et l'on y met le feu : le salpêtre ajouté au mélange trouve ici son utilité, car il est uniquement destiné à faciliter la combustion des carrés. On recueille avec soin la cendre résultant de l'opération, et on la broie à la molette avec un peu d'eau. Il n'y a plus alors qu'à la faire sécher lentement et à la conserver pour l'usage.
Pour se servir de la poudre dont nous venons de parler, on en prend une petite quantité, on la délaie avec une goutte d'eau, et on l'étend par friction sur l'objet à dorer. Les parties planes se frottent avec le pouce, les filets avec un bouchon de liège fin taillé en couteau, les creux et les angles avec un morceau de peuplier, de tilleul ou de tout autre bois tendre.
Les pièces que l'on veut dorer au pouce doivent être en argent ou du moins argentées, car ce genre de dorure ne prend pas bien sur les autres métaux.
II est, en outre, à remarquer que la dorure est peu apparente et généralement pâle avant le brunissage. Quand on veut avoir une dorure rouge, on ajoute un peu de cuivre pur à l'or qui doit être dissous par l'eau régale, ou bien on prend de l'or allié au cuivre.
Suivant M. Roseleur, il serait vraisemblablement possible de préparer la poudre à dorer en trempant des morceaux de linge dans une dissolution ordinaire de perchlorure d'or, on brûlerait ensuite ces linges et l'on en emploierait immédiatement la cendre.
La dorure au pouce est très-facile et très-économique, mais aussi excessivement légère. La plupart des ornements d'or qui sont sur les éventails, les tabatières, etc., ne sont que de l'argent doré de cette manière.
Pas simple mais vous avez tous compris, mais si d autres ont des précisions à nous communiquer, je suis preneur: richard.jeanjacques@gmail.com
Un article que j avais fait en 2009