Bonsoir Jean Jaques.
J’ai reçu ce bracelet dans le cadre d’une succession en vue de vente aux enchères.
Katy VIGNATI
Katy Vignati est Expert Joaillier et possède une solide expérience: vignati@wanadoo.fr
l'homme fut plusieurs fois primé - en 1844, lors de l'Exposition Nationale des Produits de l'Industrie et en 1855, à l'Exposition Universelle à Paris, avec une grande médaille d'honneur en bijouterie joaillerie , son parcours semble une succession de péripéties qui embrouillerait le plus organisé des biographes
Katy m adresse d'autres photos, en effet c'est une pièce très intéressante
Apparemment, sur le bracelet, il manque des perles fines, qui peuvent être trouvée, mais détail, étonnant il existe un poinçon de maître sur une plaque externe , certainement pour ne pas emboutir une maille creuse. On voit nettement la monture de perles entre les rubis, mais je demande à Katy Vignati, une photo agrandie de ce poinçon de maître.
Merci, à très bientôt.
Madame Jacqueline Viruega dans son ouvrage "Du second Empire à la Guerre de 1914" nous l explique parfaitement.
"Enfin, l'organisation d'une succession motive parfois une création. Celle de Morel et Ce (28", le 14 avril 1862, met en scène des noms réputés et revêt une grande importance dans l'histoire de la bijouterie parisienne. Jules Jean-François Fossin, bijoutier, chevalier de la légion d'honneur, organise la succession en quinze ans d'une affaire qu'il a héritée. Son père Jean-Baptiste Fossin a racheté au début de la Restauration la maison de joaillerie-bijouterie de Marie-Etienne Nitot, fournisseur de Napoléon Iet, et l'a transportée 62 rue de Richelieu. Les Fossin sont liés aux Morel depuis que Jean-Valentin Morel fut le chef d'atelier de Jean-Baptiste Fossin. Jules Jean-François Fossin fait de Jean-Prosper Morel, fils de Jean Valentin, son successeur sous le Second Empire. Il commandite pour 300 000 francs la nouvelle société, Jean-Prosper Morel la gère, apportant, avec son épouse Anne-Blanche Morel, « son industrie à l'affaire ». Les conditions sont très strictes : la fabrication ne peut être changée, le nom de Fossin ne figure nulle part officiellement, nul autre créancier que Fossin ne peut intervenir, les Morel ne font aucune affaire tant que compte et commandite ne sont pas soldés, sous peine de dissolution. Ils perçoivent un traitement mensuel de 1200 francs et les quatre cinquièmes des bénéfices, Fossin 4000 francs et un cinquième du bénéfice. Le fonds de commerce appartiendra aux Morel à la fin du terme et la commandite payée, avant terme s'ils ont remboursé plus vite. Sinon, le fonds sera vendu pour rembourser Fossin. Prosper Morel, devenu propriétaire de l'affaire, marie sa fille à Joseph Chaumet (, qui lui succède en 1889."