lundi 14 août 2023

Joseph Templier son poinçon


 Claire Laurence Mestrallet et son assistant méritant sous le poids d un collier joaillerie

Cher Jean-Jacques, 

Me revoila 😊

J’espère que vous allez bien et que vous passez un bel été sans trop souffrir de la canicule ? A Dublin, nous ne risquons rien, c’est déjà l’automne ☹


 

Me revoila avec une colle – en prenant cette bague (ci-jointe), j’ai pensé tout de suite a Joseph Templier en voyant le poinçon (photo ci-jointe)…mais en rentrant a Dublin et vérifiant dans mon fichier excel ou je conserve des photos de poinçon au fil du temps, le poinçon de joseph templier, j’ai celui ci-dessous… et j’espere que vous puissiez peut-être m’éclairer svp ? Lequel est lequel ? et si la bague n’est pas de Joseph Templier, savez vous a qui est ce poinçon svp ?

Je suis évidemment en deadline, je pars chez l’imprimeur dans quelques jours mais si vous n’avez pas le temps, pas de soucis ! 

Cordiales salutations de Dublin, 

Claire Laurence Mestrallet

 



Bonsoir Claire ,
C'est bien le poinçon de Joseph Templier symbole: la façade d un temple et les initiales J.T. dans un losange vertical: qui date de 1897.
C'est en 1923 qu' il forme une société avec son fils et ce poinçon dans un ovale (donc un poinçon d'import export) doit dater environ d'apres 1923.
S'il y a les deux poinçons, ce serait donc une bague fabriquée pour la france et exportée apres.
M autorisez vous a les signaler dans mon https://richardcourrierdeslecteurs.blogspot.fr/ ou je publie plein de poinçons
Bonne soirée, une bise au Teckel
Jean Jacques 


                                               Dessin d'apres le dictionnaire de Rémi Verlet
Si je me fie a Henri Vever, Charles Templier , grand joaillier, avait 2 fils Hyppolyte "eventailliste" et Paul Templier Joaillier qui succède à Charles en 1885
Charles avait 2 cousins germains, Louis Templier 1830-1906 qui eut trois fils
Henri Marchand Joaillier
Eugène , bijoutiier en doré
Joseph Templier fabricant rue Saint Honoré à Paris

 

Poinçon archives de la garantie(douane)
Claire-Laurence Mestrallet
sam. 12 août 18:55 (
À moi

Bonsoir Jean-Jacques,
Trop sympa de vous souvenir de mon petit teckel 😊 et de me répondre si rapidement…
Le poincon que j’ai mis sur l’email était celui que j’ai dans mes fichiers… sur la bague, c’est l’autre poinçon (que j’avais mis en attaché) et uniquement celui la sur la bague (celui avec le losange horizontal) donc si ce n’est pas joseph templier, qui est-ce pensez-vous ?





jeudi 10 août 2023

Roland SCHAD son poinçon


 Monsieur Richard

J avais acheté ce bijou en cristal de roche et personne n'a pu me dire de qui il était, un bijoutier m'a dit que pour le poinçon, c'était une corne avec les initiales R.S

Est ce que cela vous dit quelque chose?

Marylene  .......


Bonjour Marylene
Je reconnais le bijou et la description du poinçon de Maître. c'est celui de Roland Schad.
Le symbole était un Olifant et les initiales R.S.


Ce dessin sera plus facile à lire pour tous. Roland Schad a travaillé longtemps car il était né le 28/12/1931 à Lausanne en Suisse, vint en France et s'installa artisan en 1957.
Il obtint un poinçon le 16/08/1957, au départ il était réparateur  puis fabricant de bijoux aux lignes nouvelles de cette époque qui ne sont pas sans rappeler le travail d'Arlette Mouchet.


Il fut immatriculé  au registre du commerce de Parisle 11/02/1963 et cessa son activité le 16/05/2018
Il était installé à ce moment au 5 rue de Douai Paris 9 eme 


Bague avec dioptase


Ce seraient des tanzanites et des tsavorites serties sur ces rangs de collier en perles de culture noires


mercredi 9 août 2023

Poinçon d'un fabricant de qualité d'un joaillier peu connu: VICTOR PIZZETTI.

Dear Sir,
I’m trying to identify the maker for this poinçon below. I believe it’s Victor Pizzetti but I cannot find an image in a reference book with his image.
Jamie Henderson | Jewelry Consignment Director
Heritage Auctions | 222 W. Hubbard Street | Chicago, IL 60654
Dallas | New York | Beverly Hills | Chicago | Palm Beach London | Paris | Geneva | Amsterdam | Hong Kong



Bonsoir (en france) Jamie
C'est bien le poinçon de Victor Pizzetti qui était installé Joaillier 25 rue louis le Grand à Paris. Son poinçon a été insculpé le 8 novembre 1907 Symbole : Deux fleches croisées initiales VP . Il était encore inscrit dans le dictionnaire AZUR de 1948
Cordialement
Jean Jacques Richard


C'etait un très bon fabricant puisqu'il était membre de "la commission des concours " de la chambre syndicale  en 1911

Capable de fabriquer un tel bracelet en diamant, pourtant pratiquement inconnu, j ai cherché je n'ai pas trouve d'autres trace de sa carrière.


En 1914 . installé rue Louis Le Grand  il a le téléphone.


Il se trouve aussi sur cette liste de fabricant


Ce document cite un ouvier de Pizzetti

J ai cherché dans "l'Azur" "dictionnaire de la profession" et il existe toujours en 1948 , je ne l'ai plus trouvé en 1954


Ce bracelet qui sera vendu par "Héritage Auctions",  pourrait dater de 1925 environ

Si vous avez de la documentation sur Victor Pizzetti , m' écrire à : richard.jeanjacques@gmail.com







lundi 7 août 2023

Les Bons Souvenirs ne meurent jamais. Eddy Mitchell, Jean Pierre Pillu (dit Perier) Dany Logan....

 "Bonjour Monsieur Richard. je me permets de vous contacter. Je suis un passionné du rock français et notamment du groupe les Chaussettes Noires avec Eddy Mitchell. En surfant sur FB j'ai trouvé le programme de la fête que vous aviez organisée en juillet 1963 pour la fête du patron du Train, fête à laquelle Eddy et les Chaussettes Noires se sont produit. Pouvez-vous confirmer que cette fête s'est bien déroulée à la Caserne MORTIER de Paris ? Avez-vous pris des photos de cette fête ? Ci-joint également une photo d'Eddy avec les Chaussettes prise à cette époque. Est-ce qu'elle correspond à cette fête ? Voilà j'espère ne pas vous importuner. Bien cordialement Eric SASSI"

Oui en haut à droite, c'est bien moi, du moins ce fut moi en juillet 1963. Evidemment je réponds de suite.

"Bonjour Eric  Vous avez raison, c'est bien cette fête , à la caserne Mortier dans les grands hangards. Dire que je n ai rien gardé. Avec Claude Pillu (le fils de François Perier l acteur) nous avions fait des cartons d invitationet mis en place ce repas spectacle. Je vous envoie mon certificat de bonne conduite, au dos les copains ont signé mais c'est pas tres sérieux les commentaires. J ai encore deux ou trois photos de nos bureaux a la caserne Dupleix, qui a été détruite depuis.  "


Jean Pierre Pillu  et moi avions organisé ce repas-spectacle, une chance d'avoir pu le faire en tant qu'appelés à l'armée, mais c'était une chouette caserne sous le commandement du colonel Ménard


Le repas était préparé par nos cuisiniers du régiment, et il n'y avait pas de bromure dans le vin pour calmer les ardeurs. C'est ce qu'on nous disait au début de 1962 quand on a été incorporé, mais personnellement, je avais pas rémarqué, ça marchait,..  a part que le pinard d'Algérie était fort en alcool.

A Dupleix nous regorgions d'artistes, que sont devenus ceux du spectacle?? Je me souviens juste de Alain Poinsot qui a continué dans la musique. Il était de la famille de Octave Callot ( Yves Poinsot) de la Fanfare des beaux arts. D ou leur venue à notre fête.

L'un des jeunes du programme travaillait avant le service militaire  à Radio Andorre. Un autre s'appelait Frelat , et nous racontait plein d histoires sur "Sheila" qu'il connaissait bien.

Nous n'avions pas assez de place à la caserne Dupleix, alors nous avions organisé cette fête à la caserne Mortier , dans l un des grands hangards


J ai fait mes "classes" comme tout le monde à l'époque, au bout de trois semaines, c'était le départ en Algerie, mais un adjudant chef me dit à l'époque "Tu es musicien, viens avec moi dans les transmissions" alors content de rester en France métropolitaine, j ai commencé un stage dans les transmissions. A nouveau  cet adjudant " fais pas comme les autres, pressés de partir, là bas tu porteras un ANPRC10, et le premier descendu c'est le radio " alors j'ai continué sur de gros postes qui marchaient avec une "gégène" tristement célèbre et qui ne servait pas qu'à alimenter les postes en courant.
Puis j ai appris tous les codes, etc je me souviens du morse aussi et des moyens mnémotechniques  d'association mentale, par exemple:
E.I.S.H .5 c'est a dire  ./../.../..../....../
T.M.O.CH -/--/---/----/        les contraires etc !!
Puis envoyé a Tours à l'etat major de la 10 eme région militaire, et muté à Paris caserne Dupleix


J'étais parti pour 32 mois de service et vu la fin de la guerre d'Algérie , le service fut réduit à 18 mois.

Eddy Mitchell de même puisqu'il est né le 3 juillet 1942 et moi le 14 juillet 1942


Eric Sassi m adresse aussi cette photo de notre repas spectacle, je crois me souvenir que nous avions installé des toiles de parachutes sur le mur du fond.
Avec mon copain Pillu, nous faisions la navette entre Dupleix et Mortier avec une 403 Peugeot.

Une chose m' intrigue, j'écris à Eric Sassi
Re :"D ou tenez vous cette photo?? c'est 1963 ce n'etait pas son saxo habituel, qui était Mick Picard, si ma mémoire est bonne, il avait fait l andouille et avait été expédié en Algérie. Et si ma memoire......Claude avait demandé  a ce qu il revienne pour le concert à l olympia de 1963 Le pauvre il l avait envoyé a Paris avec la boule a zero....."

Merci beaucoup Jean jacques pour votre retour. Incroyable vous avez le même certificat de bonne conduite à la même qu'Eddy Mitchell ! J'avais récupéré des photos du programme de cette journée (peut être les avez vous) sur le facebook de Daniel Meyniel. Je vous adresse les photos. Oui sur la photo ce sont les Chaussettes noires, recomposées : avec Michel Gaucher au saxo, on voit également Tony D'arpa et le bassiste n'est pas Aldo mais Jean-Louis Licard un copain d'Eddy... bien amicalement Eric.


Pour nous , ce n'était pas Eddy Mitchell, mais Claude Moine, son vrai nom. Quand il arrivait le matin, devant le poste de garde,  il prenait un malin plaisir a porter son béret  à plat, ou arrondi sur la tête  ou comme un béret basque
Je dis "Arrivait le matin" car il n'y avait pas assez de place à la caserne, alors on nous proposait " vous avez une adresse a Paris" Evidemment, j avais passé 2 ans et demi chez une vieille tante  au 152 rue de la roquette à Paris pendant que j'étais à l'Ecole de Bijouterie Joaillerie de la rue du Louvre, plus facile que de venir de Rouen tous les jours.
Après il rejoignait son bureau  et envoyait une grande claque dans le dos de la secrétaire PFAT, en lui disant de sa voix remarquable " Bonjour Marylin"  Ce n'était son nom , mais elle gloussait de plaisir.
Je vous conseille de lire:
http://dandelotmije.over-blog.com/article-la-tournee-des-popotes-d-eddy-mitchell-un-article-d-agathe-logeart-en-memoire-de-son-sejour-121142666.html



Mon bureau à la caserne Dupleix, les mains dans les poches, le Capitaine Loiseau, plus que sympha


De mon bureau je voyais à gauche, un batiment de l 'imprimerie nationale et...la tour Eiffel, (l hiver le pinceau lumineux de la tour balayait mon bureau) je crois que c'était mieux que "Aint Temouchent" près d'Oran ou j'aurais dû faire mon service en Algerie.


Eric Sassi m'a adressé ce collage de Mr Meyniel , on y voit l' entrée de notre caserne , je crois que le promoteur qui a detruit la caserne a gardé ces deux batiments d'entrée.


Le 27 janvier 1963, les Chaussettes Noires sont une nouvelle fois au Palais des Sports de Paris, avant d'entamer en février une tournée des bases militaires et des casernes en Algérie (tournée qualifiée de «Théâtre aux armées »). Pour l'occasion, Vic Laurens remplace à la guitare son frère Tony D'Arpa souffrant, et Jean-Pierre Chichportich, le premier batteur du groupe retrouve, pour un temps sa place. À partir du 4 mai 1963, pour une dizaine de jours (du 4 au 13 mai), ils sont à nouveau à l'Olympia. Ayant obtenu une permission, le batteur Gilbert Bastelica, qui remplace ainsi 

En 1963 Eddy était passé quelques jours à l Olympia, et Jean Pierre Pillu et moi , lui avions demandé des places pour notre petite compagnie  et notre Colonel.
Vraiment un bon sejour dans cette caserne, trois autorisations verbales, on previent les copains , retenons un autocar de l'armée,  et avons été à l Olympia, tous en uniforme, je me souviens qu'on lui a fait une "claque" démesurée. A un moment il s'est arrêté et a présenté à la salle notre Colonel and his family qui était au balcon.....Je crois que notre "Colon" a bu du petit lait, evidemment cela arrange les contacts.
En tous cas dans l'autocar, en rentrant , nous avions tous une voix éraillée presque atone.
C'est à cet Olympia de 1963 qu'il avait recréé "Be Bop a Lula" le rideau s'ouvrait  (si je me souviens bien)  Eddy etait sur un tres haut podium et entamait Be Bop a Lula  avec un tempo "Lento"  puis au bout de quelques couplets, les projecteurs baissaient, il réapparaissait en bas sur la scène avec le classique "Be Bop a Lula" endiablé


Un dernier concert le 30/08/1963 la veille de notre libération, à la caserne Dupleix  les premiers rangs pour les gradés, les PFAT (personnel féminin de l'armée de terre) et tout au fond, les bidasses

 Bonjour Jean-Jacques Oui c'est moi qui ai participé aux retrouvailles des Chaussettes à l'Olympia en 2004. C'était avec le groupe les Socquettes Blanches. J'étais très lié avec Paul Bennaim (frère de William et remplaçant Tony d'Arpa  guitariste des Chaussettes en 63-64). On a travaillé la mise en place batterie-guitare de quelques titres avec Paul et Gilbert le batteur des Chaussettes Noires.Je vous envoie également quelques photos prises le 30 août 63 à Dupleix lors de la quille d'Eddy Mitchell. Peut être avez vous assisté à ce petit concert. Amicalement Eric Sassi




La presse est là, Claude est redevenu Eddy Mitchell, il montre son certificat de bonne conduite


C'est le même certificat, rédigé le meme jour, mais le mien


C'est au dos de mon certificat  tous les potes dont lui ont mis quelque chose , des conneries aussi.


Jean Louis Trintigant était passé par là, lui aussi, mais c'était en 1958



En haut de ce menu-programme Jean Pierre Pillu : Voici sa photo: C'était même "organisé, présenté, et animé" mais savez vous qui était Jean Pierre Pillu?? C'était le fils naturel de Jacqueline Porel et François Perier , deux immenses acteurs. Il avait un demi frere ainé, Jean Marie Perier, célèbre photographe des Yéyés. Jean Marie était le fils de Jacqueline Porel et henri Salvador , son précédent compagnon. Jamais Henri Salvador n a voulu le reconnaitre, même ses dernieres années. Jacqueline Porel se maria ensuite avec François Perier et François reconnut Jean Marie et l' eleva.Pour Jean Pierre Perier, l un de mes copains d'armée à Dupleix, meme 60 ans après , j ai une pensée pour lui, car a peu pres 3 ans apres notre sortie du service militaire, il s'est suicidé le 24 mai 1966, âgé de 23 ans, déprimé, sous l'emprise du LSD et après plusieurs tentatives de suicide

Une précision a été apportée par Erik Doorme: https://erikdoorme.be/
J'appris dès mon arrivée à Paris que le frère de Jean-Marie, Jean-Pierre, s’était défenestré.
Marié depuis peu avec une beauté vénéneuse, Babette, il l’avait menacée de sauter par la fenêtre et elle n’avait rien fait pour l’en empêcher. Il s’agissait de son énième chantage au suicide et l’entourage avait fini par ne plus prêter attention à ses ultimatums.
J’aurais dû rester avec Jean-Marie et sa famille en ces instants tragiques, mais mon envie de voir Bob Dylan était plus forte que tout. Je m’en veux encore quand j’y pense.”

Jean-Pierre Périer naît dans une famille d'artistes. Il est le frère du photographe Jean-Marie Périer, de la journaliste Anne-Marie Périer et le demi-frère de l'acteur Marc Porel, né de la seconde union de sa mère avec l'acteur Gérard Landry. Il est l'arrière-petit-fils de la comédienne Réjane et de l'acteur Paul Porel ainsi que l'oncle de Bérengère de Lagatinerie. 


Il aurait pu  faire une très belle carrière: Jean-Pierre Périer est, durant sa brève vie professionnelle cinématographique, assistant réalisateur sur les films, L'Âge ingrat de Gilles Grangier en 1964, Compartiment tueurs de Costa-Gavras en 1965 et La Nuit des généraux d'Anatole Litvak en 1967.

J'ai entre autres une anecdote de cette rencontre pendant mon service militaire avec Jean Pierre Perier(Pillu)
J'étais aux "effectifs" et toutes sortes de militaires inscrit au 1er RT passaient dans mon bureau pour régulariser divers problemes et a cette époque les officiers avaient tendance a mépriser les simple bidasses appelés, deux d'entre eux d'ailleurs m'avaient fait mettre au garde a vous etc car ils avaient estimés que nous prenions des libertés avec la discipline. Un exemple? l'armée envoyait aux Etats Unis des militaires professionnels (et certains appelés tels des interprètes) pour des stages de missiles américains "HAWK".......

Alors nous avions mis au point "la tournante"

Lorsqu'un "con" se prenait pour un Général, préssé etc , je lui disais avec plein d hypocrisie:
"Mon lieutenant (ou autres) veuillez m'excuser , mais on a dû mal vous aiguiller , je ne vois pas de fiche à votre nom et grade, alors il faut aller (je lui montrais par ma fenetre) au 1er etage, l'entrée N° 2 du batiment en face Demander Pillu, il doit pouvoir vous renseigner" Jean Pierre faisait  celui qui  ne comprenait pas " ce n'est pas ici...et l envoyait chez notre camarade Frelat, etc ou chez Eddy Mitchell  Pendant ce temps je faisais une fiche bidon, puisqu'il allait revenir, hors de lui, aux effectifs " Mon Lieutenant , j ai trouvé , il y a une erreur , j'ai votre fiche mais elle a été mal remplie , il y a marqué "Maréchal des logis chef, ...mais nous allons reprendre, auriez vous votre livret militaire???,
Le tout avec Salut, claquage des talons etc 😂😂😂



Son frère ainé  Jean Marie Périer a dit de lui: 
Et pour finir voici mon autre frère Jean-Pierre. Il ressemblait à mon père, "il était le plus intelligent de la famille", a souhaité poursuivre Jean-Marie Périer, parti sur sa lancée des souvenirs familiaux. "Il était assistant de cinéma et voulait devenir réalisateur", a-t-il poursuivi en légende d'un cliché représentant ses défunts frères. "Emporté par le succès et le rythme de mon nouveau travail, je ne connaissais rien de ses addictions. Ensuite il s’est hélas marié à une personne qui l’a poussé vers des produits plus sévères, le visage de cette femme respirait la mort. Quand il a commencé à prendre du LSD, je vivais avec Françoise et j’ignorais même l’existence de cette drogue", s'est-il confié.
Pas de doute, cette femme a joué un rôle dans son passage à l'acte. "J’ai appris depuis qu’il avait déjà des pensées suicidaires, et un jour qu’il était sous acide sa femme lui a dit devant des amis : 'Quand on veut se suicider, on se jette par la fenêtre' Il l’a fait ! Je n’ai jamais recroisé cette femme et ça vaut mieux pour elle", a-t-il enfin révélé.

Son demi-frère Marc Porel, Acteur est aussi decedé le 15-08-1983 d'une overdose
Marc a commencé en fumant une innocente cigarette qui l’avait fait marrer. Il mourra plus tard au Maroc avec une aiguille dans le bras" (dixit Jean Marie Perier)


Peut être qu'un appelé de cette époque se souviendra de cette guitare, ma guitare, (une Idi Mauro) je l ai trimballé beaucoup et à Paris je l'ai bien gratté....C'est un de mes copains militaire qui a inscrit "Cathy" sur ma guitare (une deception féminine) c'est imprégné profond , je n'ai pu l enlever.


Tant que je vous parle d'Eddy, il avait bien connu et même chanté avec lui, c'était un bon copain, ne serait ce que pour se souvenir de l'émissions "Salut les Copains"


Eddy Mitchell a bien connu l' homme à la chemise bleue qui est en ma compagnie sur cette photo.
Cherchez bien, C'est Dany Logan en 1979, rappelez vous "Les Pirates" années 60  Il était né en 02-1942 et est décédé en 1984 à 42 ans  sur cette photo il a 37 ans


Chez moi Dany avec un copain garagiste à Rouen  Jean Jacques Duchesne .


Rouen avait été la premiere ville a créer des  voies pietonnes et tous les commerçants avaient peur , je fus donc elu et chargé de faire de l 'animation, et je peux vous dire qu ils en ont eu  de l animation.
Je commençais a être bien rodé , lorsque le Maire "Jean Lecanuet" me demanda d'animer la ville pour la venue du president Giscard D'Estaing à l occasion de l inauguration de la nouvelle place et l eglise du Vieux Marché. Les télé du monde entier , des radios, de la presse,  quand vous avez decoré la Ville et qu un journaliste phare d 'antenne 2 vous demande a 12h30  de démonter tout car il veut faire un travelling sur le gros horloge!!!!!
J avais donc un speaker et une speakerine pour animer ces dix jours, et je repris l habituel Dany Logan, car à la fin de sa vie , il ne faisait  plus que d'animer des quinzaines commerciales. Il le faisait d'ailleurs tres bien avec sa belle voix

Donc merci encore à éric Sassi de m avoir envoyé ce programme 60 ans après , que j avais perdu. 

samedi 29 juillet 2023

Les premières montres Bracelets et poinçon de la "Société Générale des Monteurs de Boites"

Cecile Joannes <cecile.joannes@gmail.com> jeu. 27 juil. 09:19 À moi

Bonjour cher Monsieur, Je me permets de vous contacter pour cette petite montre en or que ma grand-mère m'a laissé. Le cadran est accessible, il s'ouvre et le dos de la montre également. On y trouve plein d'inscriptions (incompréhensibles pour les non initiés, comme moi).Je vous remercie vivement pour les informations que vous pourriez me donner ( date, pays, orfèvre ) Bien à vous.

Cécile Joannès   

Portable 06……..

C'est un courrier interessant qui me permet de traiter de l' horlogerie dans la ville de Besançon et des premières montres bracelets.


Je lui réponds de suite pour la rassurer: Le temps de redresser sa photo qui est à l'envers.

Bonjour Cecile.  Tres pris ce matin , je vais vous répondre cette après midi.

Premiere chose, tout ce qui est gravé à la main en écriture normale a été fait par des horlogers qui ont révisé ou réparé cette montre , chaque horloger depuis des lustres marque ses initiales et ou  un N° ou une date, lorsqu'il intervient sur une montre,etc . Le reste je vous réponds tout à l' heure

Cordialement : Jean Jacques Richard.

En effet les horlogers dans les fonds de boites de montres, avec une pointe à tracer, incrivent le plus  souvent, leurs initiales, la date , ajoutent par exemple RHAB ou RH, pour le Rhabillage qu'ils ont effectué.

Le N° 96672 est un N° de fabrication de la "SociétéGénérale des monteurs de boites"


Quant au poinçon d'état, c'est la tête de cheval à droite entourée d'un listel reservé au petits ouvrages en or à 750/1000° Utilisé pour les départements français du 10 mai 1938 au 1 er juillet 1919.


Au vu du calibre, je dirais entre 1895 et 1905, je pense que c'est un calibre "Tribaudeau". 
 
Dans ces années-là, les montres de poche furent transformées en montres-bracelets. L'horloger devait  exécuter quatre opérations. 
1° Raccourcir la tige de remontoir. 
2° Fixer une nouvelle couronne de remontage, 
3° Tourner le cadran de 90 degrés, 
4° Poser des brides pour le bracelet. 
Les montres de poche transformées, sont facilement reconnaissables aux traces de soudure des brides ou à la fixation du cadran. Souvent toutefois, un coup d”œil sur le dos du boîtier suffit, car les montres-bracelets authentiques n”y portent généralement aucune ornementation. Reste le poinçon de Maitre.


Sur le capot intérieur, avec  le poinçon de garantie française " tête de Cheval" figure un poinçon de Maître, un peu flou , mais on distingue comme symbole, une Clef et les initiales S.G. C'est le poinçon de la SOCIETE GENERALE DES MONTEURS DE BOITES. installée 21 rue Gambetta à Besançon. Ils étaient monteurs de boites en or et travaillaient aussi à façon, par exemple pour  Louis LEROY


Voici sur d'autres boites (or ou argent) de meilleures vues de ce poinçon

Bonjour cher Monsieur,
Je vous remercie vivement pour ces informations. Votre article concernant les maîtres horlogers LEROY est passionnant.  Je vous adresse un complément de photos pour votre futur article et vous avez mon autorisation pour citer mon nom.
Je vous remercie encore et vous souhaite une bonne journée,  Bien cordialement. 
Cécile Joannès 

J avais en effet écrit un article qui peut intéresser nombre d'entre vous sur : 
LE ROY, ou LEROY, La vraie ou la fausse maison LEROY: Explications
https://www.richardjeanjacques.com/2015/01/le-roy-ou-leroy-la-vraie-ou-la-fausse.html

L Histoire de la Société Générale des Monteurs de Boites mérite qu on s'y arrête.

L’Exposition de Philadelphie (1876), relatée notamment par l’Association française pour l’avancement des sciences, révèle au monde l’importance des progrès techniques réalisés dans ce pays et pousse la Suisse, acteur incontournable de l’horlogerie, à accélérer sa modernisation.

Il semble que la fondation de la Société générale des monteurs de boites, date de 1880

L’activité horlogère est installée à Besançon depuis l’arrivée d’horlogers suisses, notamment Laurent Mégevand, à la fin du XVIIIe siècle. Elle se développe surtout autour de la montre dont Besançon devient la capitale française : en 1880, âge d’or, 90% des montres sont produites dans la ville (et environ 40% dans les années 1930)


Une modification intervient en mai 1885 , Capital important,  dans les 180.000€ de nos jours


1893  médaillés de l association Française pour l avancement des sciences


1893


1896 , La société générale depose un brevet


Vers 1899, une manufacture de boîtes de montres est bâtie pour le compte de la Société Générale des Monteurs de Boîtes d’Argent. Elle est construite dans le prolongement est de l’usine occupée par la Société Générale des Monteurs de Boîtes d’Or, établie au n° 21 (IA25001708). La société Clerc, Rentchler et Cie, fondée en 1901 par Hippolyte Saintesprit, Louis Alphonse Clerc, Jules Louis Marie Rentchler, Paul Marie Louis Guyon, Théophile Schneider, Jacques Christ, Emile Parfait Jeunot et Paul Levy, et qui a pour objet la "fabrication de boîtes de montres en argent et des boîtes en plaqué or" est présente sur le site en 1909 ou 1910. Renouvelée en 1911, son siège social est transféré rue des Villas Bisontines (IA25001719). En 1914, une partie des locaux de l'usine est louée à la société Mareine et Cie pour un montant annuel de 325 francs. Fondée par Henri Victor Mareine, mécanicien, et Léon Eugène Delplanque, directeur d’usine, elle a pour objet "l’exploitation d’une usine de fabrique de montres pour automobiles, mécanique et outillage d’horlogerie".



Société générale des monteurs de boîtes en or et en argent (Besançon) : photographie en noir et blanc montée sur carton représentant les membres pour l'année 1899-1900.1MDT22Mémoire Vive patrimoine numérisé de Besançon.



1907


1907-Le Radical


1909 journal La Croix


1913 vous remarquerez le nom de BEUCHAT  de la société générale
Les décors sophistiqués ne sont plus autant demandés, d’autant plus qu’avec l’essor de la montre-bracelet, une des faces n’est plus visible. Le métier de décorateur-guillocheur a donc tendance à disparaître alors que c’était l’élite de la profession. Toutes les entreprises produisant des boîtes en or ou en argent pour montres sont aussi en difficulté. Dès l’été 1930, la Société générale des Monteurs de boîtes d’or impose une demi-journée de chômage partiel. A l’époque, on pense que cela est dû à la saisonnalité de l’activité horlogère qui connaît traditionnellement des creux l’été et après les fêtes de Noël. Les employés de l’horlogerie sont habitués à ces fluctuations de l’activité.

Le krach de 1929 précipite les Etats-Unis dans la crise. Elle s’étend à d’autres pays comme, dès début 1930, la Suisse, partenaire déterminant de l’horlogerie bisontine. En 1932, le Bulletin de presse étrangère de certains ministères français décrit la Suisse gravement touchée par la crise : baisse du commerce, de la production, une « industrie de l’horlogerie arrêtée complètement » et des « hôtels presque ruinés ». A l’échelle locale, la situation suisse est aussi difficile comme le relate la Voix du Peuple (CGT) au sujet de la Chaux-de-Fond, haut-lieu de l’horlogerie suisse.



1932 Dans la Voix du Peuple

Pendant que les horlogers de Besançon s'enfoncent dans la grève, les autorités suisses édictent des mesures drastiques pour assainir la situation : dévaluation du franc suisse, baisse des droits de douane, encadrement de la production, interdiction d’augmenter les prix sans autorisation.
La Suisse sort plus rapidement de la crise que la France,  mais celle-ci  y est très sévère.
D'ailleurs j'ai posé la question à la Mairie de Besançon, il me semblait qu'en cette ville il y ait une grande et ancienne culture de la grève des origines jusqu'au conflit des montres LIP. La mairie me répond:  Concernant les grèves, Besançon est une ville à forte tradition syndicale, en particulier dans l’horlogerie. En revanche, la présence du Parti communiste y est historiquement plutôt faible. D’ailleurs, M. Charles Piaget était militant au Parti socialiste unifié.
Jamais il n'y eut autant de grève dans les métiers de la joaillerie!!!!


La crise helvétique influe sur l’économie de Besançon car les horlogers bisontins achètent leurs fournitures dans ce pays. De plus, déjà à l’époque, des Francs-Comtois travaillent en Suisse. Poussés par l’explosion du chômage, ceux-ci reviennent en nombre à Besançon sur un marché du travail peu dynamique. La crise arrive en effet dans un contexte de fragilité de la montre. Elle devient un objet plus courant. Les consommateurs préfèrent des montres bon marché.
dans  Lip, des heures à conter de Marie-Pia Auschitzky Coustans (2000)


Autre coup de semonce : la faillite de la banque Mairot fin 1930. Elle est annoncée par divers journaux nationaux dont l’Excelsior. Comme de nombreux établissements bancaires dans les années 1920, cette banque, incontournable dans l’économie bisontine, prête beaucoup (c’est un des facteurs de la crise) aux entreprises locales et se retrouve en difficulté.
La crise économique ne commence pas brutalement à Besançon.
Ainsi la grève de 1930 dans l’usine Lip (Lipmann) de la Mouillère n’a rien à voir avec la crise. Lip est la grande usine de la montre à Besançon, dans un contexte de travailleurs à domicile et d’activité morcelée entre de nombreuses petites entreprises. Les frères Lipmann développent le travail à la chaîne, comme aux Etats-Unis ou en Suisse, mais le découpage poussé des tâches pousse 200 ouvriers à faire grève. Un bras de fer commence avec la direction qui veut revenir sur l’octroi de congés payés (nous sommes avant 1936 et leur obligation), sur fond de rivalité entre syndicats.

En revanche, en 1932, dans la Société générale des monteurs de boîtes d’or citée précédemment, une grève éclate suite au renvoi de 15 personnes, à une diminution des salaires et des heures travaillées. D’autres personnes sont licenciées mais la grève dure 3 mois.


1945-47


A Propos des prémieres montres bracelets:


Vers 1880, C. Girard-Perregaux de La Chaux-de-Fonds, à côté d'autres firmes suisses, livrait des montres-bracelets à la marine de guerre allemande, ainsi que le relatent Jaquet et Chapuis dans leur ouvrage capital sur la montre de poche suisse.
Il s°agissait de montres rondes avec un mouvement de 10 à 12 lignes dans un boîtier or, plus tard en or mat, portées à une chaîne de métal servant de bracelet. Elles furent probablement les premières montres-bracelets fabriquées en série. C”est vraisemblablement tout d'abord au cours de la guerre des Boers (1899-1902) que la montre-bracelet fit ses preuves dans la pratique. La compagnie des
montres Omega, Suisse, publia en 1904 dans une annonce de grand format parue dans l'Uhrmacher-Zeitung de Leipzig le rapport d'un officier d”artillerie britannique. "Tenant compte de l'importance d'avoir, dans un corps d'armée active, une heure concordante, je me procurai avant mon départ du Canada une douzaine de montres-bracelets Omega." 


La montre-bracelet s'est ensuite imposée dans le monde entier pendant la guerre mondiale de 1914-1918. Par exemple Les "Poilus" devaient sortir de la tranchée à une heure donnée, ils ne pouvaient sans arret consulter l heure de l'assaut en sortant leur "oignon" de leur manteau!!!Des deux côtés, les soldats reconnurent rapidement que les conditions de la guerre moderne ne permettaient plus de déboutonner manteau et tunique dans la bataille lorsqu'un coup d”oeil sur la montre était nécessaire. Au cours des premiers mois de la guerre déjà, on rapportait qu”il était usuel, non seulement chez les commandants de troupes mais aussi chez les hommes, de porter la montre au "poignet gauche"

 
Le nombre de nouveaux bracelets de montre sur le marché augmente de jour en jour, écrivait en 1915 un périodique professionnel allemand. Des noms comme Army (Genève), Poilu (Paris) et Mars (Cologne) pour des fermetures spéciales de bracelets indiquent la même tendance. 
Cartier mit au point une montre-bracelet du nom de Tank pour l'armée des Etats-Unis.
Cartier avait déjà créé en 1904 une montre spéciale pour Santos Dumont!
Un éditorial suisse affirme à l”occasion d`un jubilé de l”industrie horlogère, qu'il n`aurait pu y avoir de meilleure situation que cette guerre si l'on considère les choses du point de vue de l'expansion de la montre-bracelet. Si l”on avait encore craint en Suisse, au début de la guerre, une diminution des exportations, la situation se modifia bientôt lorsque les puissances belligérantes eurent reconnu la valeur de la montre bracelet, répondant si bien aux exigences du soldat. La montre ronde calibre 13 lignes, fréquemment dotée d”une cadran lumineux, était alors très populaire.
Toutefois les premiers succès importants furent atteints par la montre portée au bras, non pas chez les messieurs mais chez les dames, tout d'abord comme montre de joaillerie, alors que jusqu°en 1900 le cadran était encore parfois, comme pour les précurseurs aux environs de 1800, placé de telle sorte que son axe du 6 au 12 formait un angle droit par rapport au bracelet.




Merci à François Guinchard des Archives municipales de Besançon
Un complement? Un commentaire? m' écrire à richard.jeanjacques@gmail.com


1960-61 L' orchestre YéYé de l'ecole de joaillerie de la rue du Louvre à Paris:

  Cliquez sur les photos pour les agrandir  Michel BALDOCCHI Bonjour Monsieur Richard. Nous avons déjà eu l’occasion d’échanger quelques foi...