mercredi 2 mars 2022

Des poinçons expliqués ceux de Guigui, Leon Col et Edgar Morgan

 Mail de Sarah, Maison Miller Rue Saint Honoré.


Cher Jean-Jacques,

J’espère que tu vas bien.
Pourrais-tu nous éclairer sur ce poinçon de maître que nous n’arrivons pas à situer ?
Il se trouve sur un bracelet type Tank.
Merci
Belle journée
Bises




Facile  G.M.  GUIGUI 20 rue de l université à Montpellier 34000 le symbole est le chiffre 13 dans un V


C'est a cet endroit qu' il était installé pour fabriquer ce beau bracelet


Dora Blary

14:03 (il y a 1 heure)
À moi
Cher Jean-Jacques,  
J'espère que vous allez bien?
J'ai reçu pour la prochaine vente un set de boutons de manchettes, boutons de plastron et boutons de col d'époque Art Déco en or gris, onyx et diamants.
Poinçons français pour l'or et poinçon de MO dans un losange L-C avec une espèce de feu d'artifice et deux boules en-dessous.  Le tout dans un écrin signé E. Morgan - 17 rue de la Paix, Paris, Nice Biarritz.
Est ce que ce poinçon aurait quelque chose à voir avec Tiffany? Un grand merci d'avance de votre aide.
Bien cordialement, 
Dora
Théodora Liakopoulou-Blary I Département Bijoux
Commissaire-priseur  PIASA


Morgan était installé à Paris , 19 rue Monsigny, ensuite Rue de la Paix a Paris  et Nice et Biarritz, mais s'il a vendu ce bijou, il ne l a pas fabriqué
Vever le cita : En 1862, Jacta exposa à Londres et y obtint une récompense pour sa joaillerie et pour des bijoux de genre étrusque à filigrane d'or, alors tout nouveaux. La fortune semblait lui sourire, lorsque divers événements fâcheux vinrent le surprendre, notamment la mort imprévue, en 1867, de son protecteur, le marquis de la Rochejacquelein. Il dut céder sa maison l'année suivante à Léon Bassot, auquel succéda à son tour M. Edgar Morgan en 1886. (L'aménagement intérieur du magasin est resté tel que Jacta l'avait installé en 1862.)



Ce doit être Leon Col  installé 114 rue du temple, j ai relevé deux choses,


En 1894 il était installé au 114 rue du temple mais plus tard en 1921 il se trouve rue tronchet

DES BANDITS EN AUTO CAMBRIOLENT UNE BIJOUTERIE RUE TRONCHET

Ils brisent une glace, volent des bijoux et s'enfuient en fusillant les passants Vers 8 heures 30, hier soir, M Léon Col, bijoutier, 15, rue Tronchet, envoya son garçonnet jeter une lettre à la poste. Quittant la boutique, illuminée, l'enfant remarqua une automobile Citroën qui stationnait le long du trottoir, - avec le chauffeur pour seul occupant. Comme la rue était encore fort animée et la chaussée parcourue par de nombreuses voitures, l'enfant poursuivit sa course sans autrement s'étonner.

Quelques instants plus tard exactement, M. et Mme Col entendaient soudain une vitre de leur devanture s'écrouler dans un fracas épouvantable. Ils se précipitèrent. Des coups de feu crépitèrent dans la nuit. L'auto Citroën s'enfuyait. Une lourde niasse de fer, pesant quatre à cinq kilos, hâtivement et maladroitement emmanchée dans un morceau de hêtre, restait dans l'étalage,' où, par contre, manquait un plateau de bagues ornées de brillants de grande valeur.

Des bandits en auto venaient d'opérer. Cependant, un garde républicain, Charles Le renard, 23 ans, croix de guerre, appartenant à la 56 compagnie, passait à ce moment. Avisant le voleur, vêtu d'un pardessus et coiffé d'un chapeau gris, qui se hâtait vers l'automobile au 'moteur ronflant, il se jeta sur lui. L'autre tira dans sa direction trois coups de revolver, dont une balle traversa le vestibule de l'immeuble ; puis, au moment où le soldat sautait sur le marchepied, la Citroën démarra, et le bandit braqua son browning sur son poursuivant qui lâcha prise ..Rapidement, le garde Lerenard héla un taxi, et la poursuite commença. Les deux voitures contournèrent la Madeleine, suivirent. la rue Royale et gagnèrent les Champs-Elysées où, redoublant de vitesse, l'auto des bandits disparut.

M. Baudeloque, inspecteur à la 14e brigade mobile de M. Bichon, qui dînait non loin de là, était accouru aux premières détonations. Il eut le sentiment très net que, de chaque trottoir, des complices postés au moment du vol. avaient favorisé .la fuite , en tirant sur la foule. Une balle, en effet, vint frapper la devanture de Melle Qville, pâtissier, au 11 de la, rue Tronchet, qui" sortit à son tour, et ramassa même une balle perdue par les bandits.

Aussitôt informé, M. Marchand, commissaire de police rue Clapeyron, vint faire les constatations d'usage. Sa première .enquête révéla les faits ci-dessus-dessus. M. Col ne put lui fournir, séance tenante, tous les élé1ents utiles pour apprécier l'importance du vol, dont le montant est, toutefois, assez élevé. Quant à Mme Col, I 'emotion lui valut une crise nerveuse assez grave qui ne met pas ses jours en danger mais qui l'obligea à s'aliter. La rare audace des bandits fait croire à une nouvelle bande de malfaiteurs. Certaines maladresses d'exécution laissent supposer uns inexpérience qui-dénote !a jeunesse' des exécutants. La police a recueilli des pièces à conviction de nature à faciliter de beaucoup la recherche et l'arrestation de ces bandits, dont la manière rappelle, d'ailleurs, d'assez fâcheuse façon, celle des bandits en auto de Suresnes. 


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