dimanche 18 décembre 2022

Jean Georges Morel

 



Bonjour Monsieur

Je me permet de vous contacter suite à la consultation de votre site sur les poinçons de Bijoutiers Orfèvres de Normandie.
Je suis chargé de l'étude de sceaux postmédiévaux au sein d'une association sigillographique nommée Sigillvm Franciae. J'ai actuellement en étude un bouton en argent dit "cachet galant" provenant du département de l'Eure qui comporte un poinçon de Maître d'orfèvre de la période dite des fermiers généraux (d'après mes recherches). 
Je cherche depuis plusieurs jours à identifier ce poinçon mais sans résultat, le seul Maître d'orfèvre ayant les initiales IGM que j'ai trouvé serait un nommé Jean-Georges MOREL mais pas de Normandie.
Dans la mesure du possible, auriez vous quelques informations en votre possession ou une possible concordance avec l'un de vos poinçons de votre base ?
Je vous joint deux photos, En vous remerciant, 
Bien cordialement 
David LEVERT
richard jean-jacques <richard.jeanjacques@gmail.com>
17 déc. 2022 17:44 (il y a 20 heures)


Réponse À David Levert

Cher Monsieur,
Il n'y a que 4 poinçons IGM dans les "poinçons de Paris" le seul qui correspond à votre envoi c'est bien  "Jean Georges Morel" ,Il a fait son apprentissage en 1778, il demeurait au pont au change, sur la paroisse de Saint Barthélémy,  puis il a été maitre orfèvre à Paris avec la caution de Antoine Bernard Magimel lui même Maître, quai pelletier. C'est le 30 décembre 1778 qu'il fait insculper son poinçon. Fleur de Lys couronnée, deux grains, initiales J.G.M. Les tableaux indiquent : pont au change jusqu'en 1784, puis rue de montmorency de 1785 à 1793. Le 19 février 1785 il est autorisé à se servir d'un mouton et d'un découpoir( autorisé car avec un mouton on peut faire des médailles , mais aussi de la monnaie!!!!!le 17 septembre 1786 Jean Georges Morel orfèvre rue de Montmorency et trois de ses collègues font l'objet d'un procès verbal du commissaire AL Carré pour coups de canne à un passant.



Après la révolution le tableau de "Douet" en 1806 indique Jean Georges Morel, bijoutier rue des deux boules, Il a à ce moment comme poinçon, suivant les règlement de l'an VIII J.G.M. trois boulets et un oiseau, cela correspond donc à votre photo.


Sur l un de vos boutons  cette citation, et ce dessin est intéressant: effectuons une rotation horizontale



A quelle époque a t il frappé cette inscription? probablement après la révolution, mais cela correspond au poinçon qu' il devra adopter entre 1799 et 1800, puisqu'il avait choisi " J.G.M. trois boulets et un oiseau"


Petit rappel de ces poinçons avant et après révolution.




Des 1260, le Livre des métiers d’Etienne Boileau mentionne que " nul orfèvre ne peut ouvrer d’or a Paris qu’il ne soit a la touche de Paris ou mieux... d’argent qu’il ne soit aussi bon comme esterlin ou mieux ». L’esterlin est une ancienne monnaie qui avait cours en Europe au Moyen Âge.

Il est évident que des règlements relatifs au titre des métaux avaient été promulgues a une époque fort antérieure. Le problème était de pouvoir contrôler l’application de ces règlements et essentiellement de poursuivre ceux qui les enfreignaient : 
C’est pourquoi on imagina d’obliger les maîtres orfèvres a signer leurs ouvrages d’un poinçon dit poinçon de maître.

Le poinçon de maître est le premier en date des poinçons d’orfèvrerie : il fut en effet institué pour l’argent par une ordonnance de Philippe le Hardi en 1275, renouvelée en 1313 pour l’or par Philippe le Bel : "Voulons et ordonnons que en chacune ville on il y aura orfèvres, ait un seing propre pour signer les ouvrages qui y seront faits."  L’ordonnance fut encore confirmée par un règlement relatif au métier d’orfèvre promulgué par jean le Bon en 1355. En fait, les rarissimes pièces d’orfèvrerie du Moyen Age qui nous sont parvenues ne portent le plus souvent aucun poinçon, ce qui semble bien indiquer que les édits ne furent qu’imparfaitement appliques.

Cependant, des le XVIe, la formule semble s’être généralisée, et le poinçon de maître prend la physionomie qu’il conservera jusqu’a la fin de l’Ancien Regime : il comprend les initiales du maître, avec un symbole particulier appelé different (mitre, rose, colombe, etc.), le tout surmonte d’une fleur de lis couronnée et assortie de deux grains, dits "grains de remède" ; ces grains de remède rappelaient à l’origine la limite extreme de la tolerance du titre de Paris (le grain étant sous l’Ancien Regime une unite de poids, On trouve d’ailleurs des exceptions a cette disposition du poinçon : la fleur de lys couronnée peut manquer ainsi que le different. Plus souvent, les initiales à son prénom et à la premiere lettre des diverses syllabes composant son nom (par exemple FCB pour Francois Corbie, FDLP pour François Delapierre) : sans doute pour distinguer des orfèvres ayant les memes initiales.

Un règlement general édicté par Louis XIV le 30 décembre 1679 fixe, entre autres, la dimension des poinçons de maitres, qui ne devaient pas dépasser deux lignes en hauteur et une ligne un quart en largeur (environ 4,5 3 mm). Par contre les orfèvres étaient autorisés a utiliser des poinçons plus petits, certains en possédèrent jusqu’a quatre, qui devinrent obligatoires pour les menus ouvrages d’or en 1721 et d’argent en 1733.

Poinçon de fabricant au XIX° siècle

La loi de 1797 impose une seule forme Pour le poinçon de fabricant, tant pour l’or que l’argent : le losange a l'intérieur duquel s’inscrivent, en hauteur ou en largeur, les initiales de l’orfèvre. Ce poinçon peut être établi en deux tailles différentes afin de s’adapter aux gros comme aux petits ouvrages.

A leurs initiales, les orfèvres français du XIX Eme ajoutent, dans la quasi-totalité des cas, un symbole ou différent, selon une tradition bien établie sous l’Ancien Regime. Il est à remarquer cependant que les orfèvres déjà en exercice avant la Revolution ont souvent, en 1798 adopté un nouveau different : 


Poinçon de Vever : son nom en entier

Ainsi  Jean Baptiste-Claude Odiot troque son casque pour un soufflet de forge, Antoine Boullier sa tour pour un obélisque. D’autres apposent, à coté du poinçon obligatoire en losange, une autre marque en losange plus grande donnant leur nom en entier. Biennais signe souvent ses ouvrages en toutes lettres, en minuscules italiques avec ses titres officiels

Pour Rappel: Quelques poinçons de communautés d'Orfèvres


Tableaux de poinçons,  collection personnelle


En bas de page des poinçons avant l'abolition des impots indirects en 1791


Nouveaux poinçons avec la loi du 19 brumaire an VI (9 novembre 1797)


Poinçons fabriqués en execution du décret  du 11 prairial an XI (31 mai 1803)


Ordonnance Royale  du 22 octobre 1817


Petits poinçons  divisionnaires  ordonnance du 22 octobre 1817



vendredi 9 décembre 2022

JACQUIN Marcel


Bonjour,
Je suis habitué et toujours intéressé par vos recherches et ouvrages sur la bijouterie et joaillerie et je voulais savoir si lors de vos recherches vous aviez entendu le nom de JACQUIN qui faisait des 
Bracelets à décor floral ou de fruits, ainsi que A. CHRETIEN à Paris qui fabriquait aussi des bracelets. Savez-vous si ce sont des fabricants ou sous-traitants car je ne retrouve pas grand-chose à leur sujet. Dans les ventes ils sont annoncés époque Art Nouveau ?
Bien cordialement
Franck 

Bonsoir Frank

Les Jacquin, j'en ai 10 en reserve , si vous aviez un prénom, un lieu ???? Pour les A.Chretien ce doit être Adolphe, installe 35 rue du Renard puis 8 rue charlot, puis 18 avenue de l opera.
Son poinçon un grand J comme symbole et le lettres A.C. il fabriquait des bracelets des montres joaillerie, clips, des broches,  Si vous avez plus de précisions à me donner ?
Bonne soirée
Jean Jacques

Bonjour,
Je reviens vers vous pour le bracelet signé JACQUIN. Poinçon: lettres J et M entre marteau dans un losange. Ca vous dit quelque chose? D'avance merci pour votre science et patience! 
Franck


C'est donc bien le poinçon de Jacquin Marcel un marteau de ciseleur  et les initiales J.M. Il travailla 8 rue Mizon à Alger Il était fabricant déjà avant guerre et encore en 1953. Selon votre reflexion a propos de salles de vente, difficile de le classer Art Nouveau!!!!!


Jean Valentin Morel ou Jules Fossin


Bonsoir Jean Jaques.
J’ai reçu ce bracelet dans le cadre d’une succession en vue de vente aux enchères. 
Le médaillon est amovible. Le travail est extrêmement raffiné et recherché. Le poincon sur la partie externe du fermoir est difficilement lisible. J’ai regardé dans votre blog je n’ai pas trouvé le poincon de Morel, Je serai ravie d’avoir votre avis. Bien cordialement.
Katy VIGNATI


Katy Vignati est Expert Joaillier et possède une solide expérience: vignati@wanadoo.fr
La photo de l'écrin peut faire penser a Jean Valentin Morel, mais je me méfie toujours des écrins
J'ai consacré un article a JV Morel sur: https://www.richardjeanjacques.com/search?q=Morel

l'homme fut plusieurs fois primé - en 1844, lors de l'Exposition Nationale des Produits de l'Industrie et en 1855, à l'Exposition Universelle à Paris, avec une grande médaille d'honneur en bijouterie joaillerie , son parcours semble une succession de péripéties qui embrouillerait le plus organisé des biographes

Katy m adresse d'autres photos, en effet c'est une pièce très intéressante 

Apparemment, sur le bracelet, il manque des perles fines, qui peuvent être trouvée, mais détail, étonnant il existe un poinçon de maître sur une plaque externe , certainement pour ne pas emboutir une maille creuse. On voit nettement la monture  de perles entre les rubis, mais je demande à Katy Vignati, une photo agrandie de ce poinçon de maître.


Bonjour Jean Jacques , 
Je vous envoie la photo du poinçon du bracelet JEAN VALENTIN MOREL , on voit parfaitement les lettres JF ainsi qu'une étoile. Qu'en pensez vous ?
Merci, à très bientôt.


Poinçon de Jules Fossin. Une perle en haut et une étoile 5 branches en bas et initiales J.F.

Je remercie doublement Kathy, car je n'avais pas de photo de ce poinçon, . Ce n'est pas celui de Morel, mais celui de Jules Fossin.
En 1830, Jean Baptiste Fossin s'était associé son fils Jules, qui le secondait admirablement et qui notamment, lors du mariage du Duc d'Orléans, en 1837, prit une part importante à l'exécution des bijoux de la corbeille, commandés en grande partie à la maison Fossin. 
Jean-Baptiste Fossin, en raison des aptitudes spéciales de son fils pour les affaires, lui en laissa de plus en plus la direction, et finit par quitter tout à fait sa maison en 1845, désirant s'adonner plus complètement à la peinture et à la sculpture qu'il pratiquait avec succès.
Il semblerait que jusqu'à sa mort, il ait mené une vie de riche rentier, d'homme d'affaire et de notable, son nom figure dans la liste des deux cent actionnaires les plus importants de la Banque de France*.
*Lors de la création de la Banque de France en 1800 l'article 11 de ses statuts stipule que « les 200 actionnaires qui composeront l'Assemblée générale seront ceux qui seront constatés être, depuis six mois révolus, les plus forts propriétaires de ses actions ».
Ayant doublé son capital sous le Second Empire, il achète un hôtel particulier aux abords du parc Monceau et un château à Echarcon.
Ce poinçon est donc insculpé, le 17 janvier 1825 et biffé le 14 juin 1862, parce que c'est à cette date que Jules Fossin cede son fonds à Prosper Morel.
Prosper Morel a certainement repris  certains stock de Fossin  puisque son père, repreneur de Fossin meurt quelques temps après être  rentré de Londres à Paris. Ce qui explique que ce bracelet de Fossin soit dans un écrin de Morel

Je demande à Kathy, de me préciser le nom à l intérieur de l'écrin, (photo ci-dessous)


MOREL &Cie 62 rue de Richelieu

Cela confirme l'installation en 1862 de Prosper Morel au 62 rue de Richelieu à Paris.


Madame Jacqueline Viruega dans son ouvrage "Du second Empire à la Guerre de 1914" nous l explique parfaitement.

"Enfin, l'organisation d'une succession motive parfois une création. Celle de Morel et Ce (28", le 14 avril 1862, met en scène des noms réputés et revêt une grande importance dans l'histoire de la bijouterie parisienne. Jules Jean-François Fossin, bijoutier, chevalier de la légion d'honneur, organise la succession en quinze ans d'une affaire qu'il a héritée. Son père Jean-Baptiste Fossin a racheté au début de la Restauration la maison de joaillerie-bijouterie de Marie-Etienne Nitot, fournisseur de Napoléon Iet, et l'a transportée 62 rue de Richelieu. Les Fossin sont liés aux Morel depuis que Jean-Valentin Morel fut le chef d'atelier de Jean-Baptiste Fossin. Jules Jean-François Fossin fait de Jean-Prosper Morel, fils de Jean Valentin, son successeur sous le Second Empire. Il commandite pour 300 000 francs la nouvelle société, Jean-Prosper Morel la gère, apportant, avec son épouse Anne-Blanche Morel, « son industrie à l'affaire ». Les conditions sont très strictes : la fabrication ne peut être changée, le nom de Fossin ne figure nulle part officiellement, nul autre créancier que Fossin ne peut intervenir, les Morel ne font aucune affaire tant que compte et commandite ne sont pas soldés, sous peine de dissolution. Ils perçoivent un traitement mensuel de 1200 francs et les quatre cinquièmes des bénéfices, Fossin 4000 francs et un cinquième du bénéfice. Le fonds de commerce appartiendra aux Morel à la fin du terme et la commandite payée, avant terme s'ils ont remboursé plus vite. Sinon, le fonds sera vendu pour rembourser Fossin. Prosper Morel, devenu propriétaire de l'affaire, marie sa fille à Joseph Chaumet (, qui lui succède en 1889."




samedi 3 décembre 2022

Un joaillier d'Anchorage en Alaska

 J'ai vendu un livre à un joaillier de l'Alaska, et espère que ce livre de 1971 lui servira. Mais ce joaillier lointain, adepte de la 3D conçoit des modèles originaux alors je vous montre un des aspects de son talent

https://youtu.be/megOKUkxcSA

Son travail est intéressant

Merci de le lire


mardi 22 novembre 2022

Louis Moncany Chainiste et bijoutier



Bonjour monsieur Richard,
Je me permets de vous envoyer une énigme que nous cherchons à résoudre.
Nous aimerions connaître le fabricant d'un joli bracelet en or hérité depuis peu.
J'ai lu et chercher sur les nombreux articles de votre blog sans trouver d'indice probant.
Je vous joins quelques photos ainsi qu'un dessin du poinçon (sans prétention d'artiste) .
Le poinçon dans un losange est entouré des trois têtes d'aigle garant de la matière or.
Nous lisons les lettres LM, un symbole cloche, Cie.
Nous serions ravis de connaître l'origine de ce bijou qui serait une clé de l'histoire de sa propriétaire notre grande tante ayant déménagé de nombreuses fois entre l'est parisien, l'est Strasbourgeois, la région des Arcs sur Argens et Dole du Jura.
J'espère que vous pourrez nous aiguiller sur notre enquête.
Bien à vous
J.G.

Bonjour Jerôme 

Il s'agit de Moncany Louis et Cie qui deviendra, Moncany & Cie,,puis Sté Nouvelle des établissements Moncany.
 Au départ 5 rue Debelleyme à Paris puis il déménage au 119 rue de Turenne à Paris.
Également 11 rue du maréchal foch ( Sappey Cottenot), puis rue ménicart à Saint Amand Montrond
Louis Moncany est un ancien salarié de Moricault frères à St Amand, il s'établit à son compte en 1922 et reprends à cette date le fonds de Joseph Moreau. Le premier poinçon fut insculpé le 29 mars 1922 et biffé le 26 septembre 1975 Poinçon L.M & Cie et une cloche. 
Il était fabricant de chaine en or et platine, colliers, pendentifs, bracelets gentlemen, massif, fort d'or et creux. Spécialité d'identités et de bracelets montres.


Vous m'avez adressé une photo de la lame de fermoir de votre bracelet, difficile à lire mais c'est bien le poinçon de Moncany.

 Orfèvre
auteurMoncany, Louis
patronyme(s)Moncany
prénom (état civil)Louis
professionFabricant bijoutier
initialesL.M.& Cie
symbolesune cloche
n° de garantie3627
n° de préfecture16683
date d'insculpation29 mars 1922
date de biffage29 septembre 1975
AssociésMoncany Louis et Cie
lieu(x) d'activité75
 Paris
adresse de l'atelier1) 5 rue Debelleyme ; 2) 119 rue de Turenne

Voici un bracelet de Moncany vers 1960

Vous trouverez sur le site de la cité de l'or la belle histoire des fabricants de bijoux à St Amand Montrond.  http://www.cite-or.com/Rub_6/Histoire.html
Durant l’entre-deux-guerres, trois bijoutiers s’installent à Saint-Amand-Montrond : les établissements Julien Paimbault, fils d’un ouvrier de chez Moricault ; la bijouterie Renard Rue Ernest Mallard, lui aussi ancien de la Coterelle ; et Louis Moncany, qui s’installe en 1923, dont l’activité connait des hauts et des bas, mais qui finit par faire fortune.


LOUIS MONCANY & CIE - ANNÉES 1930 BRACELET RUBAN À CYLINDRES
Il est composé de maillons ondulés surmontés de petits cylindres. Poinçon de maître de Louis MONCANY et Cie. Poids brut : 85,67 gr.  Dimensions : 19 x 2 cm. Revendu par la maison TAJAN


mardi 6 septembre 2022

Histoire de bijoux et de clous

Ghislaine une lectrice sympathique me demande.

Cher Jean Jacques.
Que pensez-vous du clou de Cartier
Franchement !!
Ghislaine

Bague Clou de Cartier


Un Clou. Morceau de métal, à pointe et à tête, qui sert à fixer ou à suspendre quelque chose.

Mais grâce à Cartier, le clou a trouvé ses lettres de noblesse, car on ne peut plus dire :

Ça ne vaut pas un clou


Ce clou-là vaut quand même 53.500euros et encore ? Avec l'inflation ?

Cela me rappelle une petite histoire de Voltaire notre écrivain, philosophe et encyclopédiste français qui a marqué le XVIIIᵉ siècle. De son vrai nom François-Marie Arouet. 



Voltaire était venu aux obsèques de Madame du Chatelet qui fut son amante, née Émilie de Breteuil, Émilie du Châtelet rédigea au XVIIIème siècle la seule traduction des Principes mathématiques de la philosophie naturelle d'Isaac Newton.

Madame De Boufflers lui demanda de verifier si elle n'avait pas une bague avec des petits diamants sur sa main et dans ce cas de la lui ôter, Voltaire s'exécuta et la remit à Madame de Boufflers,
Quelques jours plus tard Voltaire se souvint que son portrait se trouvait à l'intérieur de la bague sous la tete de bague, mais il n’y avait plus son portrait remplacé, mais à la place celui de Monsieur de Saint Lambert.
Voltaire leva les yeux au ciel et dit

Voilà bien les femmes!
"J'en avais ôté Richelieu, Saint-Lambert m'en a expulsé, un clou chasse l'autre, cela est dans l’ordre de la nature : chacun son tour. Ainsi vont les choses de ce monde."


Une croix qui symbolise la passion du Christ. En or avec des clous. Pourquoi pas?
Plusieurs Cathédrales au monde, Milan, Naples, Monza, Naples, Sienne, Rome Vienne, Trèves, Toul, Bamberg, Carpentras, Catane, Paris etc, etc, auquel il faut ajouter les clous de l'empereur Constantin sur ses armures …Ainsi, au lieu d'être conservés dans une église ou un martyrium afin d'y être vénérés, les clous sont transformés en objets de l'empereur, en casque et en mors de cheval (devenu lui-même une relique conservée à Carpentras) destinés à le protéger dans les batailles. 

Il semblerait qu'il n'y avait que quatre clous sur la croix, comme quoi le commerce du clou sacré marche bien.

Victor Hugo a dit et écrit : La volonté, c'est le clou auquel on accroche son projet pour l'avoir toujours devant les yeux.

Pour répondre à Ghislaine : je ne pense rien moi qui ai fabriqué sur commande, un bracelet en fil de fer barbelé en or :



Mon mail richard.jeanjacques@gmail.com



mercredi 31 août 2022

E.D. Un dé à jouer, c'est le poinçon de Dulaurier de Grenoble.

 


SERRU FRANCOISE
À moi
Bonjour Jean Jacques pourriez-vous m'aider à identifier un poinçon que je ne trouve pas dans mes bouquins :
Losange horizontal initiales E.D. le symbole :  je pense un domino vertical chiffre 5 (deux points en haut, deux points en bas un au milieu) entre le E et le D
Sur une broche guêpe or et argent émaillée XIXe.
Merci et bises !
Françoise

Je reçois ce mail le 31-08-2022, et je lui réponds
Bonjour Françoise
Retour au boulot ?
Je pense que ce doit être Dulaurier (E) qui était 5 place de Gordes à Grenoble son poinçon était insculpé à Lyon c'était un dé à jouer coté cinq points.
Années 1920 jusqu'en peut être 1937 (dans l'Azur) 
Auriez-vous une photo ?


Très bonne photo : C'est le seul qui ait un "cinq points" (dé a jouer) avec les lettres E.D. Dans l'azur de 1931 il est noté qu'il était bijoutier en appartement il n'est plus dans l'azur après-guerre
Je prends les bises,


Françoise Serru suggère de regarder dans le livre des poinçons Lyonnais que je ne possède pas, mais mon plus que copain, Geoffray Riondet répond lui aussitôt.

Bonjour Jean-Jacques,

Excellentes vacances, maintenant au boulot ! J'espère que vous n'avez
Pas trop souffert de la chaleur.
Je viens de regarder le livre concernant les poinçons lyonnais,
Malheureusement rien pouvant correspondre. Désolé.

A bientôt,
Geoffray

Il a ajouté qu'effectivement ce ne sont que les poinçons de Lyon

En tous cas...belle abeille .

Bijou et poinçon de Henri YAFFI d'Alger et un boitier or de Charles HOLL?

  Si possible j’ai encore un poinçon à identifier  je ne veux pas abuser de votre gentillesse  Je sais que c’est italien ? Par contre j’aime...