vendredi 28 juillet 2017

A propos des bijoux de la guerre 1914-1918



La guerre 14 le 100 eme anniversaire:

https://richardjeanjacques.blogspot.fr/2013/09/la-bague-du-poilu-1914-1918.html

Un article sur cette boucherie, m'avait permis de montrer les bijoux faits par les poilus sur le front.
Cela m'avait valu un courrier de l'ancien et regretté (à commencer par moi) directeur de l'école de bijouterie de la rue du Louvre,

Mon cher Maître,
Superbe iconographie ! Les objets de tranchée sont souvent plus loquaces que les livres d'Histoire. Ils mériteraient la création d'un département au musée des Arts et Traditions Populaires tant ils sont représentatifs de la sensibilité et de l'ingéniosité de nos aïeux. Il y eut, outre les pièces d'orfèvrerie "petite partie", des ouvrages d'horlogerie extraordinaires, dont de rarissimes pendules d'officier, fabriquées en première ligne. Je sais aussi des cadeaux envoyés à des marraines de guerre de nature plus espiègle er même des automates. Il serait accessoirement intéressant de savoir combien d'héritiers de "grandes maisons" servirent au front et dans quelles conditions ?
Il exista, également, une bijouterie issue de l'univers des stalags et des camps de concentration. C'est un hymne à la vie.
Merci pour ces précieux documents. Ils appartiennent de plein droit à la légende du métier.
Amicalement,
Patrice Ordas

Un breton à un breton, qu'a t il voulu dire par "Mon Cher Maître" , peut être a propos de  ma qualité de "Maître Artisan Joaillier"?



Ostertag, Verna et Suzan Flato


Des années que je reçois, des courriers, certains posent des questions intéressantes, je réponds, mais pourquoi ne pas faire profiter tous mes lecteurs du problème résolu.
Évidemment, ce sont souvent des sujets délicats, des fiançailles rompues, des divorces difficiles, des cadeaux reçus, souvent des achats incertains, car la personne s'est renseignée et elle a des doutes.
Je ne publierais pas les courriers de ceux qui ne le désirent pas, même anonymement, mais si certains ont été heureux de ma réponse, cela peut servir a d autres.
Souvent aussi, une personne met son nom, ou un nom qui l intéresse sur un moteur de recherche, et elles découvrent que j'ai écrit sur un ancêtre dont elle ne connaissait pas l existence, l importance dans nos métiers.
Il s'en suit des échanges fructueux, et j aimerais les faire partager.
Un exemple Suzie Flato.

Cher Monsieur,
Je viens de découvrir votre site. Je suis la fille de Mme Verna Ostertag épouse d'Arnold. Quelques années après la mort de celui-ci le 1er avril 1940 (il fut enterré dans notre caveau de famille en Pennsylvania) ma mère épousa Paul Flato dont je suis l'issue. Après son divorce et après la guerre elle revient en France prendre possessions des biens d'Ostertag et je grandis au 16 Place Vendôme dans les années 50. Je vis maintenant à NY et une partie de chaque année à Paris. Cela me ferait plaisir de vous parler.
Cordialement,
Susan Flato

Ps. Je vous envois une photos de lui!!

Uln plaisir incommensurable que de recevoir un tel message, alors j ai, grâce à Suzan Flato, complété mon article

J ai fait aussi la connaissance de Suzan, un caractère doublé d'un grand charme

Voila mon projet, j espère que mes lecteurs a qui je pourrais rendre service voudront bien participer, même anonymement.

1960-61 L' orchestre YéYé de l'ecole de joaillerie de la rue du Louvre à Paris:

  Cliquez sur les photos pour les agrandir  Michel BALDOCCHI Bonjour Monsieur Richard. Nous avons déjà eu l’occasion d’échanger quelques foi...