samedi 28 avril 2018

Marret Frères et Lacloche, des nouvelles!

Je reçois aujourd' hui ce courrier qui nous permet de compléter l histoire de deux belles maisons, il m est envoyé par Varujan Krysian qui est installé désormais rue Duphot après avoir été le dernier à quitter le Louvre des Antiquaires

Gorky Antiquités gorky@gorkyantiq.com

27 avr. 2018 23:47


À moi
Cher Jean-Jacques,
J’espère que vous allez bien. je vous envoie des photos de mes nouvelle acquisitions .
- Parure : Broche ,transformable en pendentif et BO ,ornées de grenats ,perles fines ,diamants de taille ancienne et diamants taillés en rose .
  Dans un écrin d’origine signé Marret frères ; Les poinçons hibou et cygne 
-Épingle de jabot ,en platine et or gris ,ornée de deux motifs hexagonaux en pâte de verre ,sertie de diamants taillés en rose et de taille huit huit . Poinçon de maître illisible,signée Lacloche frères et numérotée 6343 
Bonne soirée 
Varujan


Tout d'abord un grand merci, car ce sont de belles pièces, crées par de beaux joailliers. Pour les frères Marret, j ai traité plusieurs fois le sujet  sur mon blog principal:richardjeanjacques.com

Mais un passage de Vever nous permet de bien dater l époque de ces bijoux car Henri Vever nous permet de passer en revue les principales maisons de bijouterie, parmi lesquelles la maison Marret a sa place tout indiquée.

"Sa réputation datait déjà de loin ; nous avons signalé dansnotre premier volume qu 'en 1810 Bénier et Riondelet avaient fondé, cour des Fontaines, n° l, une fabrique de bijouterie que Bénier transféra, en 1822, 10, rue Vivienne. Quelques années plus tard, en 1826, Bénier s'associa les deux frères
Hippolyte et Charles Marret, et la maison prit alors le nom de Bénier et Marret frères, jusqu'en 1829, époque à laquelle Bénier se retira complètement.
Les deux frères Marret restèrent, sous la raison sociale Marret frères, puis, en 1834, transportèrent leur maison dans l'ancien hôtel de Colbert au n° 16, rue Vivienne. C'est alors que Charles Marret se sépara de son frère Hippolyte (qui continua avec Bénier comme commanditaire), pour alor se rendre acquéreur de la maison Gloria, rue de la Paix, 19, qui prit le nom de son nouveau propriétaire.
Un autre frère, Justin Marret, fabricant d'ordres au Palais-Royal, étant mort en 1844, Hippolyte, tout en conservant l'établissement de la rue Vivienne, racheta son fonds et, quelques années plus tard, en 1849, s'associa les frères  Jarry  (MaisonMarret frères et Jarry.) (Eugène et Gustave), dont il avait épousé la soeur en 1832. La raison sociale devint alors Marret et Jarry frères , qui subsista jusqu'en 1858.
Nous pourrions donc penser que ces bijoux ont été vendus sous l étiquette Marret Frères  entre 1829 et 1834


D ailleurs le poinçon de Marret, seul  que publie le ministère de la culture nous offre moins de précisions que Henri Vever.




Épingle de jabot ,en platine et or gris ,ornée de deux motifs hexagonaux en pâte de verre ,sertie de diamants taillés en rose et de taille huit huit de la Maison Lacloche.


Interessant : sur l épingle de la broche une signature "Lacloche Frères"

Beaucoup de charme dans cette épingle , étonnant aussi ces motifs en pâte de verre, je pense que vous savez tous ce que sont des diamants taillés en huit-huit.
Au passage j ai traité certaines bêtises écrites mais  bientôt nous aurons a notre disposition un beau livre écrit par Francis Lacloche et Laurence Mouillefarine et Véronique Ristelhueber sur "Les Lacloche"

Des commentaires : richard.jeanjacques@gmail.com

mardi 10 avril 2018

Une bague de Georges Le Turcq

Oui Jean Jacques, bien sur vous pouvez utiliser notre photo! Merci Carol Federer GG






J ai decouvert cette bague sur le site de vente STDIBS, j ai des raisons particulières de suivre et découvrir les bijoux de Georges le turcq, alors j avais écrit
Bonjour, je suis heureux de voir une bague de Georges le Turcq, j'ai écrit un article pour le faire redécouvrir Permettez-moi de publier une photo de cette bague sur mon site mail de mes lecteurs L'article que j'ai écris: https://www.xn--bijouxetpierresprcieuses-rfc.com/search?q=Le+Turcq
Bonne journée Jean Jacques Richard.




Donc j ai le plaisir de vous offrir virtuellement une bague de Georges Le Turcq, grâce à mes article, j entretiens même une correspondance soutenue avec ses descendants. Cette bague est reproduite dans le livre III de Vever.


J ai écrit un "petit" livre sur lui, à compte d'auteur mais il est en vente sur tous les grands sites comme amazon par exemple:







Si cette bague vous interesse: 

https://www.1stdibs.com/my/conversations/10165163?utm_source=contact&utm_medium=email&utm_campaign=MCMD-BUYER-CONFIRMATION

lundi 9 avril 2018

L oiseau de Lumiere devenu l'Oiseau de Paradis

Bonjour Mr Richard
Extra!! hier j ai lu votre article sur 1968:
 https://www.xn--bijouxetpierresprcieuses-rfc.com/2018/04/1968-2018-50-ans-quels-bijoux-cette.html
Aujourd'hui, je cherche des bijoux pour mon magasin et je tombe sur une des broches de votre catalogue de 1968 que vous avez appelé "l'oiseau de Lumière"
Je vous joins le lien, vous verrez c'est pas cher!
Bonne continuation
Marie Pascaline L....



Eh bien en effet, Marie Pascaline a raison je me suis rendu sur ces indications à
C'est sur un site que j aime beaucoup: https://www.1stdibs.com

1875€ (2126€),c'est vrai, ce n'est pas cher, alors j en suis un peu contrit, mais d'un autre coté, il ne faut pas faire monter les prix???

Un peu ému quand même de retrouver des pièces qu on a aimé et tenu entre ses mains!


C'est en effet la page du catalogue de la bijouterie familiale en 1968, il y avait 3 ans que j'avais rejoins le magasin et l atelier à Rouen, j avais 26 ans, contrairement (mais c'était pour eux difficile à dater) a ce que dit Antique Jewellery company, ce n'est pas des années 1950 mais bien de 1968


J'espère que nos amis anglais ne m' en voudront pas d avoir emprunté leur photos que je trouve excellentes


Prêt à s'envoler




La publicité presse de l'époque.

Pour certains au travers de leurs enfants, ces grandes maisons continuent 
Maison Vaneste à Lille:http://www.vaneste.fr/
La maison Beaumont Finet à Lyon: http://beaumont-finet.com/


Plus ancienne que Mellerio, , la maison Dejouy dont les origines remontent au XVe siècle,a fermé, mais cela a fait l objet d une vente exceptionnelle, ci dessus 1900 bijou de Henri Dubret.


Ils ne sont pas tous sur cette photo, mais Monsieur Vaneste de Lille avec un bandeau de deuil, Monsieur Michelon de Montpellier , a gauche de Vaneste, mon père Jean Richard et ma mère a ses cotés, derrière souriant, Monsieur Peyrot Rudin de Nice, que de conseils il m'a prodigué quand j ai passé un an à Nice, puis au premier rang, le jeune homme avec un dossier à la main Henri Moncièro, notre excellent chef d'atelier de la coopérative de fabrication, l'atelier était rue de la Paix.....à Nice.


Oh ! je voudrais tant que tu te souviennes 
Des jours heureux où nous étions amis. 
En ce temps-là la vie était plus belle, 
Et le soleil plus brûlant qu'aujourd'hui. 
Les feuilles mortes se ramassent à la pelle. 
Tu vois, je n'ai pas oublié... 
Les feuilles mortes se ramassent à la pelle, 
Les souvenirs et les regrets aussi 
Et le vent du nord les emporte 
Dans la nuit froide de l'oubli. 
Tu vois, je n'ai pas oublié 



vendredi 30 mars 2018

Photos sur Van Cleef et Arpels: je recherche l endroit

Monsieur, sur un site de la ville de Paris il y a des photos du magasin Van Cleef, qu'en pensez vous? Merci
Gisele Debrèque


Cliquez sur toutes les images pour les agrandir

En effet ces photos sont depuis peu sur ce site de la Ville de Paris

avec cette légende :
Salons de la bijouterie Van Cleef. 22, place Vendôme, Paris, 1er arr.] Auteur est :Bonney, Thérèse (1894-1978)
Je vous laisse découvrir cette femme photographe au passé très glorieux, qui aimait beaucoup la France https://en.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A9r%C3%A8se_Bonney
Toutefois je ne pense pas que ce soit un bureau, ou un appartement du 22 place Vendôme.
Plusieurs éléments me font penser qu'il s'agit de l appartement de Alfred et Estelle dans le 17 eme arrondissement de Paris au 11 rue Villaret de Joyeuse.



Voici l'immeuble ou habitèrent Alfred et Esther Van Cleef après la guerre de 1914 .
Ces photos datent de 1928, à quel étages habitaient ils? je ne le sais pas, en revanche, sa fille Renée Rachel et son mari Emile  Puissant habitaient eux aussi dans l immeuble.
Emile s'était mariée  le 28-12-1917 (et non en 1918 comme l' ont dit de grands journaux) à Vincennes avec la fille d'Alfred le fondateur de la maison , Renée Rachel Van Cleef.
Je profite de cette occasion pour rectifier des erreurs la concernant, par exemple la revue Capital: 
"C’est donc tout naturellement que, après son mariage en 1918 avec Emile Puissant, Renée prend part aux activités de la marque de luxe. Ses premières initiatives relèvent du marketing. En 1921, avant les fêtes de fin d’année, elle a l’idée d’une «vente à prix spéciaux» de bijoux moins chers que ceux des collections habituelles. Une sorte de prêt-à-porter de la haute joaillerie. En 1922, elle réitère et met en vente pour 10 millions de francs de colliers, bracelets ou barrettes. Son audace déplaît à ses concurrents, mais c’est une première dans la joaillerie."

Elle s'est mariée en 17 et on ne peut attribuer a Renée Rachel ce qui précède car elle ne travaillait pas a cette époque à la joaillerie mais c'est son mari Emile Puissant qui en était à la fois le directeur et le directeur artistique.
S'il n'y avait que cette erreur, je rectifie aussi, les articles qui placent la seconde génération des Arpels comme fondatrice de la société.


1907 

Alfred Van Cleef s'était associé en 1896 avec Salomon Leon Arpels, son oncle par les femmes, le siège de leur affaire était au 34 rue Drouot .
Salomon Leon meurt en 1903 et c'est Salomon le fils aîné qui rentre a sa place dans la société. les autres frères étaient très jeunes.




Pour en revenir à l immeuble du 11 rue Villaret de Joyeuse, il est construit à partir de la fin 1906, année de l ouverture du magasin de la place Vendome .
Mr Bergougnan fabriquait des pneumatiques avant les "Michelin"



C'est cette photo qui me fait penser que c'est le salon de Alfred et Esther, les photos datent de 1928, mais c'est vraiment le style art déco qui l emporte et pour l'époque!!!

C'est le chat qui a attiré mon attention




Jacques Nam était un ami de Esther Van Cleef et le resta à Vie




C'est lui qui fit ce beau portrait de Esther Van Cleef en 1954 en remerciement de ses séjours à la maison de Mougins.





J ai retrouvé ce chat sur le site Art Value.com, mais le tableau à coté du chat m'intriguait. J'avais pu il y a quelques années obtenir le document  sur les tableaux sur les tableaux dont les Juifs avaient été spoliés et retrouvés, retrouvés par les troupes alliées, a la fin de la guerre . 
il a été établi à Berlin-Frohnau, le 11 décembre 1947, cet  ouvrage constitue le deuxième volume du catalogue des principales catégories de biens spoliés à la France par l'Allemagne. Comme le précédent, il a été préparé et édité par le Bureau Central des Restitutions à Berlin.
Cette nomenclature des oeuvres d'art spoliées à la France, bien qu'elle comprenne 10.000
articles environ, n'est pas complète.
Pour des raisons diverses, certaines spoliations n'ont pu y trouver leur place. N'y figurent
pas non plus les oeuvres d'art déjà restituées, parmi lesquelles les très importantes collections
que les Allemands avaient enlevées en France et transportées en Bavière et qui, grâce à l'activité
compétente des Services Américains des Beaux-Arts, ont pu être envoyées en France 

Ci-dessous, ceci est une liste de tableaux dont Esther a été spoliée:

712 35.107 » Une femme du 18me siècle. Sanguine Mme Esther van Cleef
1415 35.107 » La bouquetière. Dessin env. 60x 40 Mme Esther van Cleef
4241 35.107 » » La porteuse de pain M Esther van Cleef
4419 35.107 » » Valentin le Désossé et la Goulue. Signature en timbre rouge. Lithographie 50 X 40 Mme Esther van Cleef
5086 35.107 Crixham Fleurs Mme Esther van Cleef
5222 35.107 » » Une fenêtre avec des pots de géraniums Mme Esther van Cleef
7587 35.107 » » Le port de Marseille env. 71 X.60 Mme Esther van Cleef
7577 35.107 » » Paysage méditerranéen. Mme Esther van Cleef
254-55 35.107 » » Deux tapisseries : « Jeux », l'une d'elles représente une partie de campagne
Mme Esther van Cleef.



Une fois la photo retraitée, Je pense que le tableau qui est au mur est "Le Port de Marseille de "Maurice Marquet" mais un ami m' a signalé que ce peintre n'existe pas et que ce serait "Albert Marquet"



J ai été induit en erreur par le catalogue des biens spoliés en France par les Nazis




Cliquez sur toutes les images pour les agrandir

Vous pouvez lire qu ils notaient Maurice Marquet au lieu de Albert Marquet, vous touverez en face du tableau "port de marseille" le nom de Esther Van Cleef

Ce catalogue  a été édité à Berlin-Frohnau, le 11 décembre 1947

Le présent ouvrage constitue le deuxième volume du catalogue des principales catégories
de biens spoliés à la France par l'Allemagne. Comme le précédent, il a été préparé et édité
par le Bureau Central des Restitutions à Berlin.
Cette nomenclature des oeuvres d'art spoliées à la France, bien qu'elle comprenne 10.000
articles environ, n'est pas complète.
Pour des raisons diverses, certaines spoliations n'ont pu y trouver leur place. N'y figurent
pas non plus les oeuvres d'art déjà restituées, parmi lesquelles les très importantes collections
que les Allemands avaient enlevées en France et transportées en Bavière et qui, grâce à l'activité
compétente des Services Américains des Beaux-Arts, ont pu être envoyées en France dans un
court délai.




Voici d'autres vues du port de Marseille par  Marquet


Et puis il y a ce cadre, difficile a rendre compréhensible, il faut rapprocher la photo de celles-ci dessous 


Louis Arpels

Site Gateway : http://gateway.pratt.edu

De gauche a droite  Louis Arpels, julien, et a droite Claude Arpels, j en déduis que c'est Louis Arpels qui est en photo dans le cadre



Mais voici l autre coté de cette pièce, la encore deux tableaux.


L un des deux tableaux me parle, même si je ne l ai jamais vu, un souvenir d' il y a plusieurs années noté sur mon site : https://histoiredesvancleefetdesarpels.blogspot.fr/


L' achat  à  Drouot par Alfred Van Cleef d'un tableau de Jean Louis Forain, ce tableau est une scène de cour d'assises, il avait surenchéri et pour l époque c'était un prix élevé 100.300frs. Mais si je ne me trompe pas, le site de Paris indique que les photos datent de 1928, mais!!!l article de presse sur l achat du tableau est de fin 1929.



Ce tableau s'appelait ou s'appelle "Voici la preuve" il a tout pour être de Forain, et être celui-là.



Jean Louis Forain a fait des dizaines  de tableau de ce genre avec des scènes de tribunaux




En revanche pour celui ci, je suis incapable de dire, ou de penser à un artiste, mais qui sait? un lecteur nous l écrira peut être?



Reste le balcon, une collègue qui connaît bien le sujet m'a fait hier la réflexion, apparemment, cela ne ressemblait pas aux balcons de la rue Villaret de Joyeuse, je n ai pu faire mieux avec les photos et ce qu il y a derrière les rideaux??? Peut être que ce salon était coté cour?



Les voici à l heure actuelle, mais en 100 ans , peut être ont ils été changés?


Important: courrier d une personne qui y a vécu

Je viens donc de lire votre article du blog avec toutes les photos d’intérieur et les tableaux ayant appartenu aux Van Cleef. Voici mon point de vue :

Les photos que vous montrez semblent bien être celles d’un appartement d’habitation et non celles du magasin, 22 Place Vendôme. Celui-ci était en rez-de-chaussée mais comportait aussi un entresol, les deux abrités sous la même voûte.
Le bureau que mon père, Roger Lévy-Debled partageait avec Madame Akiba, se trouvait, avant la guerre, à droite sous la voûte de l’entrée de l’immeuble, au 22, et sa fenêtre donnait sur la Place.
A l’intérieur, des lambris peints en blanc avec moulures dorées d’époque Louis XV, sauf erreur de ma part. Vis-à-vis de la fenêtre, une porte, taillée dans les lambris, donnait sur un escalier en colimaçon montant à l’entresol où se trouvaient d’autres bureaux. Je crois que VCA ne possédait pas d’autres locaux dans cet immeuble. Après la guerre (1954 ?), ce bureau devint « La Boutique » où l’on vendait des objets moins prestigieux et moins onéreux.
Donc, la fenêtre visible sur les photos que vous montrez ne correspond pas aux vitrines du rez-de-chaussée surmontées par les fenêtres courtes de l’entresol du 22.
De plus, dans votre livre sur Renée Rachel Puissant : vous citez, page 30, les souvenirs de Betsy Spell qui, rendant visite au magasin, voit plusieurs cousins Arpels descendre « quatre ou cinq marches au centre de ce salon » : sur ces photos, pas trace de marches. De plus, la cheminée, le mobilier comportant par exemple des tables entourées de quatre chaises-fauteuils, n’évoquent pas un salon où l’on recevrait deux clients au plus, pour choisir un joyau.
Par contre, en ce qui concerne les tableaux, je ne peux vous être d’aucun secours.
Bien amicalement à vous.
m

Pour Betty Spell: voir:  https://histoiredesvancleefetdesarpels.blogspot.fr/search?q=Betty+Spell

Pour le reste, c'est quand même....ébranlant


 En tous cas, j ai beaucoup d articles de presse sur l appartement du 11 rue Villaret de Joyeuse




Une idée, écrire à : richard.jeanjacques@gmail.com

mardi 27 mars 2018

Les incongruités de madame Adélaide de Clermont Tonnerre

Madame Adelaide de Clermont Tonnerre est une révisioniste

Il en faut une dose....pour écrire que Marie Antoinette est la cousine de J.B. Mellerio, et pourtant, dans Point de vue image du monde elle ecrit:


De Marie-Antoinette à Émilie Mellerio: splendeur et misère d'un bijou royal




"Ce 16 octobre 1793 -ou devrait-on dire le 25 vendémiaire de l’an II-, Paris est en état de siège. La foule se masse dans l’attente de l’exécution de l’Autrichienne. Treize ans plus tôt, devant les grilles du château de Versailles, la reine alors au sommet de sa beauté et de sa puissance a fait la fortune de son cousin, Jean-Baptiste Mellerio, en lui achetant un bracelet composé de feuillages en rubis et de sept camées, gravés des profils de sept empereurs romains."

Fabrice Luchini  dirait (mais lit-il point de vue...) c'est énorme!!!

Je suis tombé dessus par hasard et j avais cru que c'était mon journal préféré "Le Point" qui ecrivait cela, je l ai relu au moins 5 fois , je ne suis pas ecrivain, juste un peu journaliste en Joaillerie pour occuper ma retraite.
Mais alors là, une descendante des Orléans qui ne connait pas l arbre généalogique des Rois et Reines de France!!!! car Adélaide est la fille aînée de Renaud, Louis, Amédée, Bernard de Clermont Tonnerre(1950) et de Gilone Boulay de la Meurthe (1949), Adélaïde Marie Aimée de Clermont-Tonnerre est l'arrière-petite-fille en ligne maternelle de la princesse Isabelle d'Orléans  sœur du Comte de Paris.
Décidément meme dans les grandes ecoles (Adélaide sort de l ecole normale) on n'apprends plus l histoire.

Le Service a Café de Bapst et Falize

Varujan Krisyan , mon ami antiquaire en joaillerie, qui fut le dernier à quitter le Louvre des Antiquaires m'adresse une lettre


Cher Jean-Jacques,
J’espère que vous allez bien.
Je vous informe que ,c’est moi qui a acheté le service  à café ,chez Bonham’s.
Les poinçons du sucrier et du pot à lait sont  BF   (Bapst&Falize)
Le cafetière signé -Falize Orf Paris -et avec le poinçon- BF-
Bien à vous





Un service à café trois pièces en vermeil.par Lucien Falize, dessous du pot également inscrit 'Falize Orf. Paris 'Paris, vers 1900  
C'est ainsi que la Maison Bonhams le décrit , mais si c'est 1900 ce n'est pas Lucien mais "Falize Frères?"
Comprenant: cafetière avec filtre amovible / section percolatrice, de forme circulaire effilée sur un corps circulaire, avec bec court, cruche et sucrier, les corps agrémentés d'un design de rivets en relief, le pot et couverts sucrier avec des faîteaux "œil de tigre", la cafetière avec poignée angulaire sculptée en ivoire, monté en deux parties, hauteur de la cafetière 20cm .

Mais j ai reçu le lendemain de la parution de cet article , une précision de mon ami Varujan Krysian car c'est lui qui a acheté pour son commerce parisien ce service a Café, il tient a me préciser les poinçons: Les poinçons du sucrier et du pot à lait sont  BF   (Bapst&Falize) Le cafetière signé -Falize Orf Paris -et avec le poinçon- BF-

Vous pouvez donc l acheter chez Gorky Antiquité, 18 rue Duphot, Paris 75001

Ainsi donc ce service à café revient à Paris

dimanche 25 mars 2018

La poupée de Daniel Authouart et la Rose de Gaston

Mon fils de Londres me prévient qu'un bijou fabriqué par moi, passe en salle des ventes a Rouen  le 25-03-2018 par l intermédiaire de Maitre Madeleine Guéry successeur de Bernard D'Anjou

Une des Poupées d'Authouart



Cette poupée à une histoire et je l ai racontée il y a quelques années dans cet article de mon Blog 

https://www.xn--bijouxetpierresprcieuses-rfc.com/2007/09/la-poupee-de-daniel-authouart.html

Daniel Authouart dessine et peint depuis plus de 50 ans et son sujet préféré est New York, avec quel talent!!




A découvrir dans ses livres, et sur son site: http://www.authouart.fr/

A cette même vente, il y aura une toile de Gaston Sebire, peintre de grand talent mais plus classique

Le bac de Croisset




J avais aussi réalisé d apres un dessin de lui, une grande rose en or et émail


Souvenirs, souvenirs comme disait Johnny.....................




Trapiche ou Trapiche Like:

  Bonjour M. Richard, Sauriez-vous me dire comment faire la différence entre une pierre trapiche et une pierre trapiche like ? J’ai ramassé ...