samedi 28 octobre 2017

Un Livre relatant l histoire des Van Cleef et Arpels n'est pas d'accord avec vous

Cher Monsieur:
Fervent lecteur de vos blogs, j ai acheté récemment un livre "Maître Joailliers " qui sous la direction de Mr Kenneth Snowman (Wartski de Londres) relate l histoire de Van Cleef et Arpels , et le moins qu on puisse dire (phrase que vous employez souvent) est qu il n'est pas d'accord avec votre histoire....
Je préfère ne pas voir mon nom cité, mais je suis curieux à l avance de votre réponse!
Je vous joint une photo de la couverture.




Merci de me le rappeler, j avais oublié ce livre datant de 1990, est il américain? je le pense, il a été imprimé au Japon et le passage qui concerne les VCA est d'une certaine Nina Whal, que je ne connais pas.
Vous me fournissez une occasion de rétablir des vérités sur les non-sens de ce genre d 'article, écrits avec les éléments fournis par la maison Van Cleef et Arpels à l époque de la direction de Jacques Arpels, car il est impossible que Madame Whal ait fait des recherches historiques, je ne peux reprendre tout l article car c'est surtout au début que c'est marrant, ou triste...
En tous cas, les photos sont magnifiques.

Une partie de la premiere page Van Cleef et Arpels

 Née au debut de ce siecle, la maison Van Cleef & Arpels fait aujourd’hui
partie des premieres grandes joailleries du monde. C’est le 16 juin 1906 que trois jeu~
nes hommes audacieux : Alfred Van Cleef et les freres Charles et ]ulien Arpels, ouvrent
leur petite boutique sur la place Vendome, au coeur de la mode et du chic parisien.
Alfred est le fils de Charles Van Cleef, un artisan lapidaire d’Amsterdam, venu s’ins-
taller a Paris dans sa jeunesse. Ne en 1873, Alfred a travaille comme apprenti dans
les ateliers de MM. David et Grosgeat, avant de devenir vendeur en bijouterie. En
1898, i1 a epouse Estelle Arpels, la fi1le d’un negociant en pierres precieuses, dont les
deux freres, Charles et ]ulien, devaient devenir ses associes.
Issus d’un milieu identique, Alfred et les freres Arpels partagent le meme desir de
creer des bijoux elegants et somptueux. C’est apres avoir fait leurs preuves et accru
leur experience dans leur modeste boutique du 34, rue Drouot, qu’ils decident de
se lancer veritablement sur le marche du luxe parisien en s’installant au ZZ, place
Vendome (l’adresse actuelle de la firme). Comme ils l’avaient espere, la clientele
la plus riche et la plus chic de la capitale remarque leurs creations, et leur succes
se traduit rapidement par l’embauche de nouveaux employes. Mais l’entreprise reste
essentiellement familiale, avec Estelle a la comptabilite et l’arrivee d’un troisieme
frere Arpels, Louis, en 1912.
Chaque associe possede des talents particuliers qui completent parfaitement ceux
de ses partenaires. Plein de charme, Charles est excellent vendeur, ]ulien un grand
specialiste des gemmes, tandis qu’Alfred, outre sa maitrise des arts lapidaires, apparait
comme un administrateur avise et un habile stratege. Quant a Louis, son caractere
affable lui permettra d’etablir des relations privilegiees avec plusieurs clients impor~
tants et de se lier d’amitie avec des celebrites comme Marlene Dietrich ou Maurice
Chevalier. A eux quatre ils forment une equipe dvnamique.
Bien que les archives anterieures a 1920 aient toutes disparu, il est certain que les
bijoux realises avant cette date possedaient deja plusieurs des grandes caracteristiques
du style Van Cleef & Arpels : lignes fluides, courbes gracieuses, couleurs et mouve~
ment suggere par le relief du dessin ou produit mecaniquement par des elements mobiles.
Les modeles produits par la firme pendant les annees 1920 refletent les nombreuses
evolutions de la mode au cours de cette période. En 1922, la maison Van Cleef &
Arpels s’inspire des tresors retrouves dans la tombe de Toutankhamon pour plusieurs
de ses creations, parmi lesquelles une magnifique serie de bracelets plats, decores d’anciens
symboles egyptiens, tels l’ibis et le sphinx, le lotus et le scarabee ou le dieu Horus.
En 1924, l’influence persistante de 1’art oriental fait apparaitre des arabesques perses
et des paysages chinois sur les necessaires de toilette; tandis qu’en 1925 1’exposition
des Arts decoratifs et industriels modernes de Paris marque l’explosion de l’Art deco
et, avec lui, l’introduction de nombreux motifs geometriques dans les modeles de la
firme. Cette meme exposition consacre d’ailleurs la maison Van Cleef & Arpels, qui
recoit un Grand Prix pour un magnifique bracelet de roses en rubis et diamants avec
des feuilles d’emeraudes. 

En noir je reprends le texte de la premiere page et je réponds en bleu.


Née au début de ce siècle,
(non!, a la fin du 19 ème en 1896, après le mariage de Esther Arpels avec Alfred Van Cleef)

La maison Van Cleef & Arpels fait aujourd’hui partie des premieres grandes joailleries du monde.
En 1903 Salomon Arpels meurt à 57 ans, Alfred Van Cleef va prendre avec lui Salomon Arpels Fils qui a 23 ans, les deux autres frères sont mineurs et Esther ne sera jamais salariée de la société.


Sur cette photo: Au centre main gauche sur les hanches, Alfred Van Cleef, près de son coude gauche 
Jules Arpels. Copyright JJ Richard


 C’est le 16 juin 1906 que trois jeunes hommes audacieux : Alfred Van Cleef et les frères Charles et ]ulien Arpels, ouvrent leur petite boutique sur la place Vendôme, au coeur de la mode et du chic parisien.
Alfred est le fils de Charles Van Cleef, un artisan lapidaire d’Amsterdam, venu s’installer a Paris dans sa jeunesse.
Non, Salomon Van Cleef n'est pas artisan lapidaire  à Amsterdam, il est né a Gand, en Belgique,  a été marié, a eu des enfants et après la mort de sa femme  les a abandonné pour venir s'installer a Paris ou il va épouser Melanie Mayer dont la soeur a épousé Salomon Arpels . Il travaillera un temps avec ses beaux parents qui ont une entreprises de toiles et draps et il décédera à Nice dans un Hotel du centre ville à l'age de 48 ans 



Alfred Van Cleef  quelques semaines avant sa mort: copyright JJ Richard


Ne en 1873,
Non il est né en 1872 à Paris

En bas a droite  David et Grosgogeat

Alfred a travaille comme apprenti dans les ateliers de MM. David et Grosgeat, avant de devenir vendeur en bijouterie. 
Non: Il est apprenti chez David et Grosgogeat", et non "Grosgeat" comme l' ont écrit tous les"specialistes" de VCA tels Mme Raulet par ex.

en 1927  repas du cinquantenaire de la Chambre syndicale de la BJO
Mrs Grosgogeat , et d'autres noms merveilleux

En 1898, i1 a épousé Estelle Arpels, la fi1le d’un négociant en pierres précieuses, 
Non: il l'a épousée le 25 juin 1895 dans le 9 eme arrdt de Paris

dont les deux frères, Charles et ]ulien, devaient devenir ses associes.
Non: leurs actes de naissance mentionnent Salomon et Jules. Et si Salomon pour sa legion d honneur modifie son nom en Charles, Jules est devenu Julien sur sa tombe à Montparnasse.

Issus d’un milieu identique, Alfred et les frères Arpels partagent le même désir decréer des bijoux élégants et somptueux.
Non: c'étaient des commerciaux, pas des professionnels, ils n'ont jamais touché une lime.



Renée Rachel Puissant Van Cleef , patronne de VCA apres la mort de son père, photo prise quelques semaines avant sa mort,  à Vichy en 1942


C’est après avoir fait leurs preuves et accru leur expérience dans leur modeste boutique du 34, rue Drouot, 
Ils étaient en étage.

qu’ils décident de se lancer véritablement sur le marche du luxe parisien en s’installant au 22 place
Vendome (l’adresse actuelle de la firme). Comme ils l’avaient espèré, la clientèle la plus riche et la plus chic de la capitale remarque leurs créations, et leur succès se traduit rapidement par l’embauche de nouveaux employés. Mais l’entreprise reste essentiellement familiale, avec Estelle a la comptabilité 
Non: Esther la fille de Salomon Arpels et femme de Alfred Van Cleef, ne s'est jamais appelée Estelle
et n'a jamais travaillé à la comptabilité , ni dans l entreprise.

et l’arrivee d’un troisième frère Arpels, Louis, en 1912.
Chaque associe possède des talents particuliers qui complètent parfaitement ceux de ses partenaires. Plein de charme, Charles (Salomon)est excellent vendeur, ]ulien (Jules) un grand spécialiste des gemmes, tandis qu’Alfred, outre sa maitrise des arts lapidaires, apparaît comme un administrateur avise et un habile stratège. Quant a Louis, son caractère affable lui permettra d’etablir des relations privilégiées avec plusieurs clients importants et de se lier d’amitie avec des célébrités comme Marlene Dietrich ou Maurice Chevalier. A eux quatre ils forment une équipe dynamique.



Sur ce dessin Esther Arpels qui ne s'est jamais appelée Estelle mais dont le surnom était "Kiki" d ou la dédicace .

Bien que les archives anterieures a 1920 aient toutes disparu, il est certain que les bijoux réalisés avant cette date possédaient déjà plusieurs des grandes caractéristiques du style Van Cleef & Arpels : lignes fluides, courbes gracieuses, couleurs et mouvement suggéré par le relief du dessin ou produit mécaniquement par des éléments mobiles.

Merci à Monsieur B...de m avoir adressé ce courrier

Voilà pour la premiere page de ce livre, le mieux est de lire mes blogs, en particulier:
https://histoiredesvancleefetdesarpels.blogspot.fr

Un commentaire m'est parvenu, une personne que j apprecie beaucoup, témoin de l 'epoque, (88 ans)

Un petit coup de blog avant de me préparer à aller au marché.
Au fait, il me semble que tout le monde, chez Van Cleef , parlait de « Monsieur Julien ». Il se peut qu’on ait repris sur sa tombe le nom de son état-civil.
Mais ce n’est qu’un souvenir… donc, avec réserves.
Par contre, je n’ai jamais entendu appeler Monsieur Van Cleef « Monsieur Alfred ».
Je me hâte, Vive le changement d’heure dans ce sens !!!

En effet c'est Julien sur sa tombe et Charles sur celle de son frère mais je maintiens qu'a leur naissance et des années après, c'etait Jules et Salomon je publie les photos des tombes ci-dessous.









Autres commentaires ecrivez à  : richard.jeanjacques@gmail.com ou ci-dessous même en anonyme

2 commentaires:

  1. L ennui c'est qu un livre a 116€ comme le dictionnaire international du Bijou, reproduit les memes erreurs, la monographie de Madame Raulet pareil, elles s'intitulent pourtant Historiennes, et que des centaines de journalistes font de même en toute bonne foi et que la chargée de patrimoine de Van Cleef et Arpels s'accroche elle meme a cette fausse histoire. Vous pensez bien que j'ai essayé de les contacter, Madame Raulet apres m'avoir dit qu elle n'avait pas le temps m'a raccroché au nez, Mesdames de Cerval et Cariou devraient revoir leurs adresses mails, car elle ne me répondent pas "L exactitude est la politesse des Rois" en république ce n'est pas celle des historiennes du bijou

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Bijou et poinçon de Henri YAFFI d'Alger et un boitier or de Charles HOLL?

  Si possible j’ai encore un poinçon à identifier  je ne veux pas abuser de votre gentillesse  Je sais que c’est italien ? Par contre j’aime...