mercredi 20 septembre 2017

Janine Dusausoy



Bonjour Monsieur,

J'ai découvert par hasard (merci Google) votre bel article sur la maison Dusausoy. .........................................Merci de faire perdurer la mémoire de cette belle maison.

Ce Monsieur charmant tient à garder l anonymat, mais il nous offre des dessins inédits de Janine Dusausoy
https://richardjeanjacques.blogspot.fr/2015/05/dusausoy-grande-maison-de-joaillerie.html



J en profite pour ajouter une publicité que m'a adressé Pierre Weber, mais continuons avec de merveilleux dessins de Janine Dusausoy.










Merveilleux



Les Coquilles "SHELL"


Il y a deux jours, un ami" Beranger" m'adresse des photos qu'un élève lui a adressé,  et me demande si je sais ce que c'est.




Tout simplement une distinction d'ancienneté de la compagnie SHELL. 
Ce sont des petits insignes que je connais bien, j'en ai fondu beaucoup quand j'étais en activité à Rouen(76), dans la banlieue se trouvait une raffinerie Shell et souvent la famille du récipiendaire me les donnait pour exécuter un travail à façon avec leur métal et les pierres. Hauteur: 1,7 cm - Largeur: 1,7 cm. Poids total: 4 g



Celui de droite est en vermeil, avec un vrai rubis pour 15 ans de services à la compagnie, celui de gauche, 20 années et une émeraudes. Par exemple en or et avec 2 diamants pour 30 ans de maison et en or avec 3 diamants pour 35 ans de maison.




Sous le système de boutonnière , le poinçon de celui qui l' a fabriqué pour Cartier, et la marque "Cartier " qui le vendait à la Shell. Les poinçons minerve pour l insigne en vermeil et la tête d aigle pour l'or



Je fais collection de petites boites et j'ai gardé un écrin des ces coquilles, il est en carton, blanc,  à l'intérieur  un coton sur lequel était posé l insigne.

Petite Histoire

En anglais shell, veut dire coquillage. Il est aujourd'hui associé à l'essence à cause de Marcus Samuel.
Sr. Samuel a débuté au XIXe siècle dans sa boutique d'antiquités de l'East End de Londres. En 1833, il décide d'élargir son offre en important d'Asie de beaux coquillages, très à la mode à l'époque pour la décoration intérieure. Le succès est au rendez-vous. Très vite Marcus Samuel se retrouve à la tête d'une entreprise d'import-export, qui va chercher en Asie d'abord des coquillages et diverses antiquités mais aussi de la soie, du riz et de la porcelaine. En retour, elle exporte vers l'extrême-Orient des produits industriels et des textiles «made in Great Britain». La société porte alors le patronyme de son patron, Samuel.

Au cours des années 1880, il laisse les rênes à ses deux fils, Marcus Jr et Sam. La légende veut que, lors d'un voyage d'exploration à la recherche de coquillages dans la mer Caspienne, Marcus Jr ait eu l'idée de se lancer dans le commerce du pétrole. L'or noir était alors surtout utilisé dans les lampes à huile et les réchauds. La réalité est probablement plus prosaïque. Toujours est-il que Marcus Samuel a une idée de génie pour tenter de s'imposer face à la puissante Standard Oil, compagnie des Rockefeller. Il propose aux Rothschild, qui ont fait l'acquisition de champs pétroliers russes près de Bakou en mer Noire, une solution économique pour écouler leur production en Asie.

La solution, c'est un navire à vapeur, dont les cales sont conçues pour transporter du pétrole brut en vrac. Les coûts de transport de ce premier tanker sont bien inférieurs à ceux des navires de la Standard Oil qui transportent encore l'huile dans des barils. En 1892, le premier pétrolier de Marcus Samuel, le Murex, nom d'un coquillage prisé des collectionneurs, effectue son voyage inaugural vers Singapour. Avec 4 000 tonnes de brut, il révolutionne le transport pétrolier. En 1897, les affaires prospèrent et les frères Samuel rebaptisent leur entreprise Shell Transport and Trading Company : «Shell», bien sûr, en l'honneur des coquillages qui ont fait la fortune de leur père. Tous les premiers tankers de la société portent alors le nom d'un mollusque.

Le premier emblème de la société, choisi en 1901, est une moule. Seul problème, sa forme n'est pas facilement identifiable au premier coup d'œil. En 1904, exit la moule. Elle cède la place à la coquille Saint-Jacques qui reste l'un des symboles les plus facilement identifiables dans le monde.

En 1907, quand la société néerlandaise Royal Dutch Petroleum et la Shell Transport Company fusionnent pour se renforcer face à la Standard Oil, l'entreprise est rebaptisée «Royal Dutch Shell». Malgré son nouveau nom à rallonge, tout le monde continue à l'appeler simplement «Shell» et l'emblème de la branche britannique est conservé. Après quelques rajeunissements visuels au cours du siècle, la coquille Saint-Jacques (pour les biologistes, le Pecten maximus) rouge et jaune revêtit en 1971 son aspect actuel sous le crayon du grand designer Raymond Loewy, Français installé aux États-Unis.

En revanche, il semble que l'idée d'utiliser la coquille Saint-Jacques comme emblème de l'entreprise ne soit pas une idée des frères Samuel mais une initiative d'un de leurs associés, un Écossais du nom de Graham, qui importait leur pétrole en Inde. C'est lui qui aurait choisi la coquille Saint-Jacques, car elle figurait déjà sur les armes de sa famille, en mémoire d'un pèlerinage à Compostelle. Le fond jaune et le contour rouge de la coquille Shell avaient été privilégiés pour l'installation des premières stations-service en Californie en 1915, afin de se démarquer du bleu vif du grand concurrent Standard Oil et rappeler les liens historiques de la région avec l'Espagne.



Depuis 1971 c'est le Logo  du grand designer Raymond Loewy, Français installé aux États-Unis.
Voir ses nombreuses créations: https://fr.wikipedia.org/wiki/Raymond_Loewy

samedi 9 septembre 2017

Boucheron, Linzeler, Burma, des courriers symphas



On peut apprendre beaucoup, historiquement  avec des documents comme les factures, les publicités.
et ce jour un lecteur charmant,  Nicolas Gladysz  m a adressé des documents qu' il possède, sur Boucheron et Linzeller.



Par exemple: cette facture du temps ou Boucheron et Radius étaient établis au Palais Royal, en 1885  a une époque ou tous les bijoutiers -joailliers se trouvait dans ce merveilleux jardin du Palais Royal ou j'aimais tant me promener a 19 ans.



C'est à cet emplacement que se trouvait Boucheron, avant la place Vendôme, au début il n'occupait qu'une arcade; lisez ou relisez mon article: 

En étudiant la facture on lit "Bague Jumelle perle et brillants" en somme, une bague que nous appellerions de nos jours "Toi et Moi"
Pas de Tva, juste un timbre fiscal et l' impot était réglé 
Le timbre fiscal, également dénommé timbre de dimension, est une marque ou une figurine destinée à prouver qu'un administré a bien payé à une collectivité publique.


On peut noter aussi qu 'il y avait une remise(un garage) pour les voitures, à cheval ou à moteur, elle se situait Rue de Valois, juste derriere le magasin.
Quoique la voiture à Moteur!!!! c'etait encore un peu tôt....mais un Rouennais Delamare Debouteville avait créé en 1884 la voiture ci-dessous. Allait-elle à Paris?



Avec Leon Malandin, il met au point en 1883 la première voiture actionnée par un moteur à explosion, et il dépose le premier brevet concernant une automobile le 12-02-1884 . Son automobile la première au monde mue par un moteur à 4 temps, est pourvue d'une banquette avant et d'une plate-forme arrière, et est équipée de quatre roues, d'un moteur bicylindre horizontal fonctionnant d'abord au gaz, ensuite à l'essence de pétrole, d'une transmission aux roues arrière par chaîne, d'un arbre de transmission et d'un différentiel. Elle circule sur la route de Fontaine le Bourg à Cailly, près de Barentin a coté de Rouen.


J ai retrouvé une trace de Mr Emile Martin dans le Figaro du 18-08-1926



 La livraison étant adressée à Madame, on peut supposer qu'elle offrait ce jour une paire de boutons de manchettes saphir à son mari. Ils habitaient juste après le Café de Flore.




Madame Émile Martin fréquentait les bonnes maisons, elle achetait son orfèvrerie Chez Linzeler


Linzeller a succèdé à l important coutelier-orfèvre Jules Piault au 68 rue de Turbigo . Cette adresse figure d'ailleurs sur le registre de la Garantie.
Il a du donc continuer un temps avec le poinçon de la maison Piault, puis s'étant déplacé au 9 rue d'Argenson , il a fait une nouvelle demande de Poinçon.
A propos de Jules Piault qui était l'un des orfèvres de Napoléon III;
François Piault était coutelier de 1845 à 1857 au 293 rue Saint Denis En 1856 Jules s'installe 43 Bd de Sebastopol.
Ils y a trois frères Piault et les successeurs de François « Successeurs Piault Frères s'installent et prennent poinçon en 1857. 1873 Jules Piault est président de la Chambre Syndicale de la Coutellerie, il va exposer aux exposition universelle de 1878-1880-1881 et Sydney 1883
En 1887 il vend à L.Leroy et Cie qui revend à Linzeler.



Une publicité Burma, de nos jours la même tomberait sous le coup de la publicité mensongère, quant au Palais des Bijoux, le voici, près de l'Opéra, a leurs débuts.



dimanche 27 août 2017

Recherche de poinçon "Société L avec un point d'interrogation"



Une dame, Marie-Pascale Dacheux, veut savoir qui a fabriqué ce bracelet sur une base ivoire:

Est ce du Gay Freres? c'est à dire G.F. avec comme différend un Chamois?

Réponse
apparemment ce n'est pas ça... j'ai le poinçon du crabe et dans l'autre losange un tout petit "s" avec peut être un i à côté et un ? puis un L
je vous l'ai dessiné dans la photo que je vous envoie. cela évoquera peut-être quelque chose de plus précis.


Donc les motifs sont en argent mais le poinçon?? je lui demande:

"Auriez vous la possibilité de me photographier ou scanner le poinçon le plus gros et le plus net possible, car sûr...ce n'est pas du Gay, mais pour chercher il me faut plus de précisions, d autant plus dur que ce doit etre récent?"




Marie Pascale  ajoute :
j'ai réussi à déchiffrer l'abréviation de sociétè et après un genre de point d'interrogation et un L.

Et voilà, c'est trouvé

"Beaucoup plus net
C'est donc la société Loria Sedel Fonte sous pression, fonte basse fusion, maquettistes, bijoutiers.
S ils sont toujours là.....
1 rue de Normandie 75003 Paris 0142718906
Bonne soirée"

Les petits bijoux d'Alphonse Auger







Bonsoir Monsieur,
J'ai consulté votre article sur Alphonse Auger, un ancien grand joaillier. Je vous avoue que je ne le connaissais pas. Grâce à vous, j'en sais beaucoup plus sur lui.
Je me suis intéressé à la joaillerie Auger car j'ai acheté récemment une épingle à cravate monogrammé en or (4g environ) dans un étuis recouvert de fils de soie en mauvais état. Je vous joins des photos pour information.
Cordialement,

Stéphane B.......



J' avais il y a quelques temps, traité de Alphonse Auger l un de nos grands Joailliers français.


A.Auger fabriqua et vendit des chefs d'oeuvres, mais il avait une collection complète et proposait de petits bijoux homme pour la vie de tous les jours, tels les épingle cravate
La cravate moderne est un attribut vestimentaire particulier d'un régiment de Hussards Croates créé sous Louis XIII,  et dont l'uniforme comprenait une écharpe  blanche dont la mode gagnera la cour de France  Louis XIV, en 1666, rebaptisa son régiment du nom de "Royal Cravate" Le mot cravate tire de là son origine, une déformation du mot croate.




Dans mon article sur Auger, je n'avais pas trouvé d'article avec son écrin,  Mon lecteur nous permet de vois le marquage de "Auger Place des Victoires à Paris"



L' ecrin qui contient une autre épingle fabriquée par Alphonse Auger est en meilleur état , c'est en vente chez "L' ami des Arts" aux puces de Saint Ouen



samedi 26 août 2017

Un inconnu à l'ecole de BJO de la rue du Louvre

Monsieur X....

Bonjour,
Je suis un lecteur régulier de votre blog, tellement riche et passionnant !
Si vous le permettez, j'aimerais vous soumettre une question.
J'ai vu sur Linkedin que vous êtes - comme moi- passé par les écoles de la rue du Louvre. A l'occasion du 100è anniversaire de l'Hôtel du métier célébré en 2014, le directeur M. Baldocchi a fait réaliser des tirages de photos anciennes.
Sur l'une d'elle, un personnage que nous cherchons à identifier (pièce jointe). Il prend la pose parmi les sertisseurs en blouses, il a la stature d'une personnalité importante.
Qui est-il ?
Il s'agit d'une photo signée Jacques Boyer, sans doute prise lors de l'inauguration officielle de l'immeuble du 58, rue du Louvre, en 1920. Pourrait-il s'agir de M. Louis Aucoc (il avait 70 ans en 1920, la personne semble plus jeune) ? J'avais trouvé pour ma part une certaine ressemblance avec des portraits de René Lalique (pièce jointe), plus jeune, mais qui n'avait plus rien à voir avec les bijoux en 1920.
M. Baldocchi a lancé une recherche aussi pour tenter de trouver d'autres photos de . Jacques Boyer, en imaginant qu'il avait peut-être réalisé un reportage photo à l'occasion de cette inauguration. Mais les recherches chez Roger-Viollet et autres sources de photos anciennes n'ont rien donné.
A ce stade, l'identification reste à faire !

Bien cordialement,
Philippe Bouasse

J'ai donc cherché a partir du photographe, mais je n'ai rien trouvé, peu d oeuvres et en copyright


Sur http://www.yellowkorner.com/fr-fr/artistes/jacques-boyer  un portrait de Jacques Boyer et une 
courte biographie :
Du début du XXe siècle aux années 1950, Jacques Boyer, photographe importe, diffuse et réalise une importante production photographique dans les domaines scientifiques et techniques (expériences et expérimentations, installations d’usines et d’ateliers, portraits de scientifiques, chercheurs). En complément, il photographie abondamment Paris, la vie quotidienne et les petits métiers pendant plus de quarante ans. Il laisse derrière lui plus de 35.000 négatifs et 6000 épreuves d’époque.
Je n ai pas trouvé de document sur l inauguration de l'école.... je réponds...



Vous etes dur avec moi:  Si c'est l inauguration de l' école en 1920, Aucoc????? car sur la photo que je vous adresse de 1921 aucoc est a gauche ( mais il a 70 ans) , il est donc plus vieux derrière ce doit etre un prof en blouse, avaient ils créé un nom de promotion pour cette année la? ou un tableau de la promo, vous auriez tout dessus.
Pour l inauguration c'etait le conseiller municipal Oudin
Je cherche
JJ Richard



Je suggérais le tableau de la promotion, mais finalement si je prends la mienne , il n'y avait pas le nom des professeurs d indiqués. Il y avait en 1960 encore un diamantaire. Nous n'étions pas nombreux....mais qu'est ce qu'on étaient bons!!!



Inauguration avec Mr A. Oudin Président du Conseil Municipal de Paris. Mr Bouasse me réponds

Oui, je suis bien conscient d'être dur avec vous ! 
La personne recherchée ne ressemble en rien à Aucoc et pas non plus à Oudin. 
Je vais voir avec M. Baldocchi s'il y a des traces d'un tableau de promotion ou un procès verbal d'inauguration.
A suivre !




Mais aussi je découvre que le Maréchal Lyautey a le 30 mars 1921 visité l'école, de profil??? la Moustache??? mais il a 67 ans , l homme sur la photo parait plus jeune



Hubert Lyautey élevé à la dignité de Maréchal de France en 1921 fut aussi membre de l'académie Française (élu en 1912, reçu en 1920), Ministre de la Guerre (décembre 1916 - mars 1917) Résident Général de France au Maroc (1912-1925), Commissaire Général de l'exposition Coloniale de 1931 et, preuve de l'intérêt qu'il portait à la jeunesse, Président d'honneur de toutes les fédérations du Scoutisme français (1928).

PHIL BOUASSE

19 août (Il y a 7 jours)
À moi
Bonjour Jean Jacques,
ah le "monsieur à moustache" ! nous n'avons toujours pas réussi à l'identifier, Michel Baldocchi (directeur des écoles BJOP avec qui vous êtes peut-être en contact ?) et moi-même. Alors oui, n'hésitez pas à partager sur votre excellent site, toujours passionnant à parcourir.
Bien à vous,
Philippe

Lalique


Monsieur Phil Bouasse pensait aussi à Lalique :J'avais trouvé pour ma part une certaine ressemblance avec des portraits de René Lalique (pièce jointe), plus jeune, mais qui n'avait plus rien à voir avec les bijoux en 1920. il est né en 1860






C'est quand même très ressemblant, évidemment il est né 1860, il aurait donc 61 ans en 1921, je crois que c'est quand même plausible? 60 ans c'est rien!!!

Donc qu'en pense Mr Bouasse??
Oui, troublant, j'ai ressorti le premier mail que je vous avais adressé, je me posais déjà la question de Lalique... Peut-être la publication de la photo inspirera-t-elle vos lecteurs ? A suivre !
Bon week-end et bon blog, le meilleur sur la joaillerie !
Bien à vous,
Philippe


Et vous qu'en pensez vous, une idée, écrivez moi à : richard.jeanjacques@gmail.com

samedi 19 août 2017

Renée Rachel Puissant Van Cleef de la place Vendôme: son acte de décès.

Photo de Renée Rachel Puissant Van Cleef , prise par un photographe de Vichy 6 semaines avant sa mort

En reprenant mes archives sur les Van Cleef et Arpels, je décidais de demander à nouveau aux archives municipales de la Ville de Vichy le pourquoi des quatre lignes rayées sur l acte de décès de Renée Puissant née Van Cleef, la fille d'Alfred le fondateur de la maison de la place Vendôme.


GOUTAUDIER Valérie archives-documentation@ville-vichy.fr

 À moi
             Monsieur,

            Suite à votre précédent mail, lequel a été transmis à notre service, nous vous faisons parvenir ci-joint une copie complète de l’acte de décès relative à Renée VAN CLEEF, en date du 12 Décembre 1942. En effet, le service de l’Etat Civil nous informe, que sur l’acte original les quatre premières lignes barrées correspondent en fait à l’acte situé sous l’acte de décès de Monsieur VAN CLEEF. On peut penser que l’agent, à l’époque a commencé l’acte au mauvais endroit, s’est aperçu de son erreur, a rayé et continué donc avec la bonne personne. 
            En ce qui concerne le journal « Le Progrès de l’Allier », nous vous conseillons de consulter les documents numérisés mis en ligne, notamment certains titres de presse locale – vous trouverez trace notamment de celui qui vous intéresse pour le mois de Décembre 1942 – sur le site des Archives Départementales de l’Allier, à savoir : archives.allier.fr – courriel : archivesdpt@cg03.fr
             Cordialement.

            Aurélie DUCHEZEAU – Responsable du service Archives Municipales.
            Valérie GOUTAUDIER.

J'en profite pour re-mercier ce service, rapide, aimable et qui répond toujours.....rare.
Encore une occasion de montrer et démontrer que la mère de Renée, et femme d'Alfred Van Cleef se nommait Esther Arpels et non Estelle, ce surnom ridicule  inventé par ?????
A l époque de la mort de Renée Puissant Van Cleef, sa mère Esther était domiciliée au Carlton à Cannes .
Mais sur l acte de décès peu de choses, le 113 bd des Etats Unis c'est "Queen's Hotel d'Angleterre"
Un temoin? l'employé des pompes funèbres.


D'apres le Bijoutier Bry, administrateur de l aryanisation de Van Cleef et Arpels,  parti verifier les stocks et autres papiers suite au décés de Renée Van Cleef, la "juive Mme Puissant" se serait suicidée.
Même sous Pétain, cela aurait du faire l objet d'un rapport du commissaire de police principal de Vichy, lequel aurait dû signer l'acte de décès, car en cas de Suicide, c'est lui qui autorise la levée ou le déplacement du corps?
Et comme personne n'est venue réclamer le corps, (et aussi parce que c'est la guerre) elle a été inhumée au dépositoire.. Elle y restera jusqu'en 1946, jusqu'à ce que sa succession soit réglée au profit des Arpels.


Et comme on dit couramment : tant que j y suis!!!

C'est une photo d' Alfred Van Cleef quelques temps avant sa mort en 1938, il était en voyage et je n'arrive pas a trouver dans quel pays.  Au dessus de lui un store avec "EFFECTOS DE ESCR....." et puis à droite, une pancarte "Café Billares"  
Si quelqu'un peut m'aider???

Ces photos que je suis seul à posséder sont sous copyright "Jean Jacques Richard" vous pouvez voir d'autres photos inédites sur:
https://histoiredesvancleefetdesarpels.blogspot.fr/2011/05/photographies-de-van-cleef-et-des.html



Même cette photographie du premier magasin de la place Vendôme (qui n'occupait à l'époque qu'une seule arche) a été découverte suite à mes investigations dans les Archives d'un architecte de Vichy
Depuis le groupe Richemont, propriétaire de la maison Van Cleef et Arpels s'en sert dans ses publications.


Bijou et poinçon de Henri YAFFI d'Alger et un boitier or de Charles HOLL?

  Si possible j’ai encore un poinçon à identifier  je ne veux pas abuser de votre gentillesse  Je sais que c’est italien ? Par contre j’aime...